J'ai toujours cru qu'un « je t'aime » de la part de ses proches était vrai.
Que quand ces deux mots qui en exprime une centaine était prononcé, ça signifiais quelque chose.
Comme un « je ne t'abandonnerais jamais» ou un « je prendrais toujours soin de toi »
Mais tout ça n'est qu'une illusion alimentée par les films, par les autres, par les mensonges.
Mais quand on doit affronter la vérité, on ne sait même pas qui elle est.
Je n'ai jamais eu besoin de copain, ou de garçon, car le seul homme qui comptait pour moi était mon père, qu'il serait mon sauveur.
Mais il faut croire que ce n'est pas réciproque, que l'homme que vous avez tant aimé, et appeler « papa » n'était qu'un masque qui cache en réalité la lâcheté des hommes, peut importe qui il sont.
Je savais que je n'avais besoin de personne, si je l'avais lui.
Maintenant j'ai besoin de tout le monde sauf lui.
Je n'ai jamais réellement eu confiance à moi car les garçons sont dures, et cruels mais quand mon père me disait tout les matins « bonjour ma fille parfaite »
je me sentait être aimée par un homme.
J'avais confiance, en moi, et en lui.
Mais la vérité fait surface quand à la place d'un bonjour de mon père, j'entendais ma mère crier.
Je n'était pas totalement réveillé, pourtant j'ai retenu, tout, absolument tout.
Le bruit de la vaisselle qui se casse en morceaux sur le sol, causée par la douleur d'une femme qui a trop donné et pas assez reçu.
Ou bien le sol qui tremblait quand ma mère s'est effondrée sur le sol en pleurs, en priant pour que cela ne doit soit qu'un rêve.
Et moi, j'était là, à regarder les événements se produire sous mes yeux, sans même pouvoir savoir ce qu'il se passait.
Puis sans me regarder ma mère cria de douleur :
- Il est parti Victoria, il est parti, ton...ton père... Il est parti.J'espérais rêver, et me réveiller et le voir.
Mais ce n'était pas la vérité.
Je me rappelle avoir couru vers ma mère, et l'avoir prise dans mes bras.
Je ne savait pas si c'est elle qui avait de ça, ou si c'était moi.
Ce qui m'as fait mal, ce que le mot « partir » peut définir la mort, et j'aurais préféré qu'il soit mort, plutôt que il m'abandonne.
Il aurait été mort entant que père de famille, et je pleurerais repensant à nos souvenirs.
Mais la seule chose dont je peux me souvenir, c'est la lettre posait sur le table du salon.
J'était incapable de la lire, mais je voulais savoir si c'était de ma faute, si j'avais mal agi, si il ne m'aimait pas, si toute ma vie n'avait été qu'un douloureux mensonge camouflée par les cadeaux, la superficie de ses sourires, et les je t'aime ma fille.
Les seuls je t'aime qui comptait.
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Not Today
RomanceAlors que Victoria traverse une phase dépressive après le départ de son père, sa mère, de force l'inscrira à un groupe de soutient. Forcée à s'y rendre, elle y trouvera une motivation qui fera prendre à sa vie, une tournure différente.