CHAPITRE 6
UNE FEMME A DEUX VISAGES
A peine réveillé ça jacasse déjà dans le couloir. À la maison le matin tout le monde veut se doucher, même ceux qui n'ont pas d'occupation veulent passer. Je ne me presse pas. Dans tous les cas je veux juste garder ce doux parfum sur moi autant que possible , d'ailleurs ça me paraît étrange on aurait dit j'étais envoûté ou hypnotisé.
Je n'arrive vraiment pas à comprendre ce qui m'arrive avec ce parfait inconnu qui débarque de nulle part. j'ai pensé à lui toute la nuit.
Le temps passe et me voilà déjà prête pour l'hôpital, je sors et espère désespérément voir la voiture de Phileo passé, hum c'est dimanche et les taxis sont rares, mais je finis par en avoir un. Dans l'hôpital il y'a une grande affluence, mais qu'est-ce qui se passe, j'aperçois Mavie qui semble ne plus être en colère,-mais qu'est ce qui se passe ici ?
-ce sont les employés de la caisse nationale d'assurance qui font grève et ne veulent plus donner les ordonnances aux patients-heureusement qu'on a déjà payer celui de Liv, quoique ... il manque la chambre
-tu viens on monte voir l'enfant ?
Dans l'ascenseur en direction du deuxième étage puis déjà dans la chambre. Livia qui est sur le téléphone de maman.
Moi (toute souriante) : bonjourrrr.. !!!!
Mavie : coucou, je suis là, et oui, tu pensais me fuire bien longtemps
Livie (larmoyant) : Mavieeeee.... Je suis désolé je n'ai pas fait exprès.
Mavie (relaxante) : tu sais que ce n'est ni l'endroit ni le moment pour pleurer, et puis je suis là pour toi on va passer toute la journée ensemble.
Pendant que Mavie la rassure je me précipite à chercher maman, je sors de la chambre puis je l'aperçois dans le couleur avec Rubin mon grand frère en pleine conversation avec un médecin, en me rapprochant d'eux le cœur palpitant en raison de peur lié au fait que si le secret que cachait l'hospitalisation de Livia venait à être dévoilé j'étais littéralement mal barré dans cette histoire.
De plus près, mais tient, je reconnais Junior SMITH
-hey mademoiselle Farah
-bonjour. bonjourrrrJUNIOR SMITH
C'est un pote avec qui je n'avais aucun contact. On avait juste cours de staff tous les lundis pendant lequel je la voyais. C'était nouveau pour lui d'aborder une fille comme moi selon ses dires, parce que c'est la première fois qu'il avait un crush sur une fille et il ne savait pas trop comment s'y prendre, et donc la seule option qui l'a paru atteignable, ça a été de me suivre sur tous les réseaux sociaux ce qui peut être. Je sais un peu crépie, mais il est ce genre d'homme assez intelligent, drôle, assez mignon mais que toutes les femmes voudraient prendre comme ami.
Il avait un compte Facebook sur laquelle sa photo de profil était une de mes photos (carrément flippant on aurait dit un obsédé) et donc il m'a écrit
-Je n'ose pas venir te parler (avec tout le blabla d'un grand romantique) j'ai répondu quelque chose comme
-je sais qui tu es, viens me parler en face. LA PANIQUE, le lendemain matin il m'a tout avouer, et ma réaction l'a totalement gêné jusqu'aujourd'hui, chose que je comprends puisque je me suis moquer de lui en face. Entre lui et moi c'était quasiment impossible du fait que son père Mr SMITH et moi avions eu une relation intime et enterrer.
Et aujourd'hui il se tenait là devant ma mère et mon frère.
-c'est moi qui m'occupe de ta sœur aujourd'hui la belle FARAH
-je l'ai remarqué, poursuit alors la conversation (mon cœur qui bat a milles a l'heure)
-ne t'en fait pas, j'ai terminé, je leurs disait que tout est bon, elle sort demain mais avant de sortir il faut payer à la caisse, allez ciao bonne journée à vous (très respectueusement)Le sourire que maman laisse apparaitre sur son visage laisse croire qu'elle l'apprécie déjà.
Rubin : Farah est-ce que je peux te voire un instant s'il te plait.
Moi : sans problème mon Yaya chéri
Maman : qu'est-ce que tu peux bien lui dire que moi je ne dois pas entendre
Rubin : c'est entre une petite sœur et un grand frère {rire}
RUBIN
Depuis que je suis petite, je l'ai toujours admiré
D'aussi loin que je me rappelle, il était le pire des grands frères avec moi... mais je l'aimais tellement qu'à travers les cris et les pleurs, le p'tit sentiment d'admiration restait bien accroché à mon cœur, un peu comme s'il s'y était soudé pour la vie.
Les années ont passé, il a rencontré Maddie, ils se sont mariés et ont eu un enfant ( Nathan), ce petit bout d'amour pourtant sa mère Maddie et moi on ne s'entend pas si bien, du fait que pour ma mère je dois prendre exemple sur elle, cette sainte ni touche, toujours exemplaire, etc.
Leur couple a l'air heureux, ce que j'admire d'ailleurs au moins mon frère est heureux et épanoui.
Malgré le fait de l'envier sur la grâce d'avoir un enfant que je désire tant, je priais pour lui sans cesse, je sais que tout ne l'as pas toujours été facile et je sais qu'il n'est pas l'homme le plus exemplaire dans toutes les sphères de sa vie, mais je l'admire comme ça.Nous voici au hale de l'hôpital...
-la situation est un peu délicate, je ne sais par où commencer
-bah par le commencement {rire]
-il s'agit de Nathan
-a-t-il un problème ?
-je suis perdu Farah (il baisse la tête, quelque seconde de silence) je crois qu'il n'est pas de moi cet enfant
-pardon ? Qu'est-ce que tu me raconte ? (Choquer)
-je peux le redire milles fois, je veux juste savoir comment faire un test de paternité ici ?
-attends s'il te plait si tu me permets, pourquoi Nathan ne serait-il pas ton fils, il a 2 ans dans quelques mois toi aussi, la ressemblance est flagrante entre lui et toi, comment peux-tu remettre la fidélité de ta femme en cause
-depuis que le petit est né, nous allons à hôpital une semaine sur deux, tu sais que je voyage beaucoup.
-oui..
-écoute... Je préfère tout te dire pour éviter un jugement, (marque une pause)
Maddie a l'habitude de me tromper, et ce... bien avant même notre mariage, je le sais elle-même me l'a avoué en dépit de tout j'ai pardonner mais là je découvre que le petit est SS tandis que moi je suis AA et Maddie AS comment ne pas douter sur la paternité de Nathan, tu sais comment j'aime mon fils (larmoyant) ce qui me dérange le plus c'est qu'elle savait pour la maladie de l'enfant depuis longtemps et me l'a caché. FARAH je comprends que je ne suis pas assez présent mais Maddie ne manque de rien toi même tu le sais...Je n'ai jamais vu Rubin pleurer devant moi, ma belle-sœur, la fille chérie que m'a mère a toujours voulu avoir, je n'aurai jamais imaginé une telle horreur venant d'elle. Quoiqu'il en soit il me fallait trouver une solution pour lui. Conversation terminer, je retourne auprès de Livia je passe toute la journée puis je rentre. C'est Rubin qui me dépose et me remets un peu d'argent de poche.
Mon grand frère chéri comme je l'aime...19heures...
Toujours sur mon téléphone, rien à faire, aucune activité Mavie est sûrement fatiguée par sa journée de travail donc je ne peux aller veiller avec elle.
Tout à coup, je ne saurai l'explique mais je ressens l'odeur de son doux parfum, de ce pas je fais exactement ce que mon instinct me dicte, je vais m'assoir à la terrasse de la maison. Même pas une quinzaine de minutes que j'aperçois son véhicule qui stationne, il descend, je ne saurai décrire le sentiment d'excitation (je me sentais en pleine crise de puberté) qui m'anime puisque je décide d'aller chez le boutiquier moi aussi.
Arrivé devant la boutique je peine à rentrer, vous l'avez deviné {rire} je revis le film de la dernière fois : moi surprenant Abou qui prenait tranquillement sa douche. Je fais demi-tour, quand une main me retient, rien que par l'odeur qui à marquer mon esprit mon corps et mes pensées, je sais que c'est lui.
Je me retourne et surprise.. le petit sourire qui se laisse lire sur son visage ne me laisse pas indifférente...A suivre... Merci de partager et de vous abonnez
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UNE SAGE-FEMME ENCEINTE: FARAH
FanfictionLa vie professionnelle et personnelle d'une maïeuticienne particulièrement réputée pour son travail est mise en jeu lorsqu'elle se rend compte qu'elle porte une grossesse de 6 mois. FARAH, personnage au cœur de cette chronique se retrouvera au milie...