La vie compliquée d'une jeune fille qui se retrouve du jour au lendemain à devoir se poser la question s'il s'agit de vivre ou survivre à la plus grosse tragédie qu'elle ne pensait pas avoir à subir.
Quand il ne s'agit plus de vivre pour soi, mais...
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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis les retrouvailles des deux amants. Ils étaient tous les deux restés dans leur bulle, comme s'ils avaient peur que le monde entier les trahisse. Le monégasque sentait la jeune fille au paroxysme de la fragilité depuis son accident et l'idée qu'elle lui échappe le taraudait h24. Il ne s'enlevait pas de la tête qu'on avait essayé de la tuer et que quelqu'un essayait à tout prix de lui enlever la demoiselle.
Les deux jeunes étaient sur la route, cheveux au vent sur les routes natales du beau brun. Malia était silencieuse, appréciant au gré du vent ses cheveux qui lui balayaient le front. Charles, lui, la regardait de temps à autre, attendant la moindre parole sortir de sa bouche, mais rien. La jeune fille se cachait dans son mutisme et le retour dans les paddock paraissait bien compliqué à prévoir. Et pourtant, il ne leur restait que quelques jours avant le prochain grand prix ...
Oh,I hope some day I'll make it out of here Evenif it takes all night or a hundred years Needa place to hide, but I can't find one near Wannafeel alive, outside I can't fight my fear
(Lovely – Billie Eilish)
Leur vol pour Singapour était annoncé pour demain matin relativement tôt. Charles avait gardé la jeune femme près de lui afin de faire le vol ensemble. Ils devaient être rejoint à l'aéroport par Pierre et le reste du groupe partant tous ensemble du même endroit. Le monégasque avait fait en sorte de tout organiser afin que la belle brune, face à lui actuellement, ne se préoccupe de rien à part d'elle-même.
Malia repliait quelques affaires à elle dans son sac afin de ne pas prendre du retard au réveil de tout à l'heure. Elle ne savait pas quel temps il faisait à Singapour, mais ce dont elle était sûre c'est qu'il ne devait sûrement pas faire très chaud.
- Tu crois que je dois emmener plus de pulls ? Demanda la brune au pilote qui de son côté venait de terminer ses affaires.
- Tu sais que le grand prix ne dure pas des semaines ? lui fit remarquer le jeune homme d'un ton un peu moqueur, souriant à la question de Malia.
Cette dernière arqua un sourcil à la réaction de Charles, ne comprenant pas pourquoi il se moquait d'elle alors qu'elle n'était pas d'humeur à ce qu'on la ridiculise.
- Prends moi pour une conne, c'est pas drôle Charles ! Lui répondit à son tour Malia, fourrant rapidement un énième pull dans son sac.
Charles comprit rapidement que Malia n'était pas réceptive à son humour au vue de sa réaction. Il s'approcha d'elle sans un mot, l'entourant de ses bras pour l'arrêter dans son action. Il ne dit pas un mot, il cala juste sa tête dans le creux de son cou et attendit que la jeune femme s'arrête.
- Je ne te prends pas pour une conne, excuses-moi si j'étais pas drôle.
Malia ferma les yeux au contact des bras de Charles. Elle était à cran clairement. Elle adorait le monde du sport automobile autant qu'elle le détestait pour lui avoir pris son frère. Elle détestait ce sport car il avait fait éclaté sa famille en mille morceaux après le décès de son frère. Elle détestait encore plus ce sport car il ne la rendait plus elle-même.
