「 𝖛𝖊𝖎𝖓𝖙𝖎𝖔𝖈𝖍𝖔 」

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𝐋𝐈𝐄́𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄̂𝐋𝐄́𝐒
28.

𝕶.

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Jour J. C'est aujourd'hui que Janaya s'en va. Que dire ?

Ça ne va pas. Très honnêtement. Je le prends super mal. Je repense à tous ces bons moments qu'on a passé ensemble, même les mauvais. Je repense à toutes les fois où on a enchaîné des bêtises et qu'on nous surprenait par moment avant de se faire crier dessus que ce soit au lycée, à l'extérieur ou même dans une de nos maisons. Je repense à ces moments où on était en froid et qu'elle avait du mal à venir vers moi mais que lorsqu'elle faisait le premier pas, elle était déjà pardonnée avant même qu'elle ne le demande, ou quand les garçons nous tendaient des pièges et qu'une fois réconciliés, nous nous liguions contre eux. Trop de souvenir, j'en ai le cœur brisé et mal à la tête.

Tous ces moments à l'écouter, à la conseiller, pour qu'au final elle me mente par moment et qu'elle ne m'écoute pas. J'ai donné beaucoup, peut-être pas énormément, mais je trouve que j'ai beaucoup donné. Je n'attends jamais qu'on me redonne la pareille, jamais, mais tout ce qu'elle m'a donné franchement... rien de réellement positif. Ces derniers jours où on s'était rapprochés me faisait croire que je découvrirais une autre facette de sa personne, une bonne, mais j'en ai vu une mauvaise. Peut-être rien d'étonnant, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit à moi qu'elle le montre.

Les dires de Kenny la veille n'avaient pas quitté ma tête. C'est ce qui m'a poussé à me lever ce matin pour la rejoindre à l'aéroport. Je voulais tout de même lui dire au revoir une dernière fois car je ne voulais pas avoir de regrets, et que je voulais pas tellement lui faire de peine même si elle ne s'était jamais gênée de mal agir et de se préoccuper de ce que moi, je pouvais ressentir.

J'étais troublé, je ne savais pas tellement comment réagir, ce qu'en penser, c'était le bazar dans ma tête. J'étais tellement dépassé par la situation que j'avais demandé gentiment à Nylesia de venir me chercher car je ne me voyais pas prendre le volant. Comme un enfant, je me laissais aller dans cette situation. Aujourd'hui, pas mon jour, désolé.

Je récupère la veste qu'elle m'avait offerte et la porte par-dessus mon sweat-shirt. Je récupère ma paire de Nike-

le game est n*qué 🤭

et l'enfile. Je me parfume rapidement et récupère mon téléphone avant de sortir de ma chambre.

Je vais faire un tour dans la chambre de Tayra et la salue. Je salue Mayron au passage qui venait de se réveiller près d'elle. Il ne voulait plus passer de temps avec les parents, il était déjà assez collé à nous et maintenant il l'est encore plus. Aucun problème, hormis le fait que notre chère et tendre maman en soit la cause, ça change tout.

Liés et mêlésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant