Chapitre 6

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Cette nuit-là, à minuit, quand Peter fut dans sa chambre, ils s'assirent dans la cuisine et discutèrent d'une chose que Peter n'avait pas envie d'entendre.

- Il faut que l'on organise ses funérailles. dit Tony, assis entre Pepper et Vision, tenant la main de sa femme.

- Vous pensez que Peter pourra le supporter ? demanda Natasha.

- Non. Mais il faut que l'on le fasse, pour qu'il puisse passer à autre chose. C'est le moins que l'on puisse faire pour lui.

- Tu n'as pas tord. ajouta Steve, en repensant aux funérailles de Peggy.

Tony sortit son téléphone et commença les préparatifs. Les funérailles auront lieu le 20 juin. Dans cinq jours.

- Qu'est-ce qu'on doit faire ? se questionna Wanda, s'appuyant contre Vision, posant ses jambes sur celui de l'androïde.

Il passa son bras autour de ses épaules et l'attira un peu plus contre lui.

- Je ne sais pas trop. répondit Tony.

Il regarda Pepper, cherchant de l'aide. Elle lui serra la main, en signe de soutien.

- Quelqu'un doit annoncer la nouvelle à Peter. dit-elle.

Tout le monde se regarda, espérant que quelqu'un se dévoue. Puis ils se tournèrent tous vers Natasha.

- Non. Et pourquoi moi ? s'indigna l'espionne, ne voulant pas le faire.

- Tu es une assassine sur-entraînée. Tu seras annoncé la nouvelle à un enfant. répondit Bucky, sans être méchant.

Il pensait vraiment que c'était la meilleure personne pour le faire. Tout le monde le soutient d'un signe de tête. Elle soupira.

- Okay, d'accord. céda-t-elle.

Tout le monde la remercia avec un sourire attristé.

- Merci, Nat. dit Pepper en baillant. Je pense que je vais aller me coucher.

Tout le monde dit "moi aussi" en coeur. Ils se levèrent tous, pret partir, quand Friday les arrêta.

- Désolé de vous interrompre, mais Peter semble faire un cauchemar. dit l'IA.

Après s'être jeté des coups d'yeux, ils se précipitèrent tous vers la chambre de l'adolescent, trébuchant les uns sur les autres. Une fois devant la porte, ils l'ouvrirent, l'arrachant presque. Sur le pas de la porte, ils s'arrêtèrent net alors qu'ils regardaient Peter. Il se débattait dans son lit, transpirant. Le groupe se regarda et s'approcha doucement du jeune garçon. Pepper dépassa Bruce, le poussant, et s'assit sur le lit. Elle posa sa main sur le front de l'adolescent et poussa les cheveux trempés de sueur, le calmant un peu, mais Peter avait toujours cette expression douloureuse sur le visage.

- Réveille-toi, mon chérie. tenta-t-elle de le réveiller.

Le reste dit le tour du lit, prenant soin de ne pas trop s'approcher pour ne pas l'effrayer. Pepper n'arrêta pas de lui parler. Rapidement, Peter se réveilla, complètement horrifié, tenant fermement sa couverture. Il ne s'était pas retrouvé par terre seulement grâce à sa prise sur ses draps. Il ferma les yeux et s'assit, chassant les larmes sur ses joues qui n'arrêtaient pas de couler. Puis il regarda autour de lui et vit que l'équipe, qu'il avait appris à l'aimer, se trouvait tout autour de lui. Il se sentit embarrassé qu'ils l'aient vus dans cet état.

- D-désolé.

Il baissa le regard, fixant ses genoux. Il n'avait qu'une seule envie : se cacher, ce qui n'arriverait pas.

- Ne sois pas désolé Peter. dit Pepper en le serrant dans ses bras.

Il la prit dans ses bras et essaya de se calmer.

- Ça va ? demanda Tony.

Bucky, qui tenait la main du jeune homme, lui donna un coup dans la jambe, lui faisant savoir qu'il aurait mieux fait de se taire.

- Tu veux en parler ? lui proposa Wanda.

Elle voulait être sûre que Peter sache qu'ils étaient là pour lui.

- Non. Je ne veux pas vous déranger. dit Peter en s'appuyant contre le montant du lit.

- Tu ne nous déranges pas. dit Natasha, assise sur le bord du lit, en face de Pepper.

Tony s'assit à cote de sa femme, et le reste du groupe attrapa quelque chose pour s'asseoir.

- On a tout notre temps.

- C'est idiot. murmura Peter.

- J'en doute gamin. dit Tony, d'un ton paternel.

Peter joua avec sa chemise.

- Eh bien. commença-t-il. Je me souviens que du fait que j'étais coincé sous un bâtiment, et je crois que j'entendais des cris. Mais je ne pouvais rien faire.

- Des cris ? demanda Vision.

Petter hocha la tête.

- J'entednais Oncle Ben et Tante May hurler. Mais j'étais bloqué. expliqua Peter, essayant d'essuyer discrètement quelques larmes qui avaient coulées.

- Tu fais souvent des cauchemars ? lui demanda Bruce.

Peter hocha la tête.

- Pas tous les soirs. Et ils ne sont pas récurrents. dit-il comme si c'était normal.

- Ça a commencé quand ? le questionna Nat.

Peter leva les yeux et vit que tout le monde le regardait inquiet. Ça le rassura, il pouvait tout leur dire et ils ne le détesteraient pas.

- Le soir de mon bal de promo, alors que je combattais le Vautour. Un immeuble s'est effondré sur moi et j'ai fait une crise de panique. Mes cauchemars et mes crises de panique se sont aggravés après ça.

Tony s'approcha du gamin et serra fermement Peter contre lui. Si fort que Peter avait du mal à respirer.

- Je n'aurais pas dû te prendre ton costume. murmura Tony.

Il avait l'impression que c'était de sa faute si le humain souffrait autant.

- Ce n'était pas ta faute. Je n'aurais pas dû le faire dans ton dos. répondit Peter.

- Et si on faisait une soirée pyjama dans la salle cinéma ? fit Bruce, tout le monde accepta excité.

Tout le monde alla chercher des couvertures et des oreillers. Tony et Peter les suivirent et virent qu'ils avaient fait une sorte de camp devant la télé. Quelqu'un avait lancé Brooklyn 99. Au fur et à mesure du temps, tout le monde s'endormit. 

To Have a Home by cafe80sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant