Dilemme

Une rentrée d'enfer

Je me réveille en pleine nuit, couvert de sueur et les draps collés au corps. Encore ce curieux rêve ou je me retrouve à choisir entre ma vie humaine ou plonger dans le monde parallèle dont tout le monde soupçonne l'existence mais dont personne n'à pu fournir de preuves concrètes.

Je m'appelle Ethan, j'ai 19 ans, et demain je fait ma rentrée en Terminale littéraire dans le lycée le plus prisé de tout le pays.

Mon réveil sonna et je l'éteignis en grognant. J'allais prendre une douche et m'habillais à la va vite, comme à mon habitude. Je me coiffais d'un passage de main dans les cheveux et descendit en courant les escaliers. J'étais toujours en retard, ça la foutait mal le jour de ma rentrée.

Après avoir raté le bus et fait le trajet en vélo, j'arrivais en cours au moment ou la porte allait se fermer. Je m'excusais auprès de l'enseignant, qui avait un regard froid, et dû me présenter en quelques mots. Ce qui me mis très mal à l'aise, car la majorité des élèves me regardèrent étrangement. Comme s'ils m'analysaient. Un frisson me fila la chair de poule et j'allais m'asseoir au fond de la classe, à la seule place disponible. Mauvaise idée. 4 grands gaillards au teint basané se tournèrent vers moi avec un sourire mystérieux. Le plus grand d'entre eux me dit d'une voix sourde:

-Je sais pas d'ou tu viens, ni qui tu es, mais en tout cas je sais ce que tu va devenir si tu reste dans ce lycée.

Ses potes rigolèrent et ils passèrent le reste du cours à ricaner tout bas.

"Ce que je vais devenir...? Qu'entendait-il par là...? Qui sont-ils...?"

En sortant de cours, je relevais quelques regards curieux et franchement bizarre, en plus de quelques comportements de d'autres étudiants quand je passais près d'eux. Certains me reniflait les cheveux, d'autres me fixait avec gourmandise, et les plus bizarres d'entre eux me donnaient l'impression de vouloir m'attirer dans l'ombre pour me faire je ne sais quoi. La journée se passa dans cette ambiance la, extrêmement flippante. En sortant du lycée, je ne put m'empêcher de penser:

"Mais ou suis-je tombé?"

Je rejoignis ma chambre d'interne et commença à déballer mes affaires. On toqua, un long moment après, à ma porte, et sans méfiance, j'allais ouvrir.

Je reçus un coup violent au menton et m'écroulais au sol. Relevant un peu les yeux, je me trouvais face à des énormes rangers noires, puis je perdit connaissance.