Tome 1, Chapitre 51

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Je l'entendis démarrer la voiture, je ne voyais rien, je pleurais. J'en avais marre putain, ma vie c'est un film ou quoi ? Je ne peux jamais être tranquille c'est grave. Depuis que je connais Robsco j'avais vécu plus de choses que dans toute ma vie entière. Jamais au grand jamais je n'aurais penser vivre cela.

Je sentis que l'on me mettait quelque chose dans la bouche pour que j'évites de parler j'imagines. Je ne voyais rien, j'avais peur, ils m'avaient attachés les bras dans le dos. Je sentis qu'on m'ouvrait ma veste.

- Putain elle a de ses seins c'est grave, ils sont énormes wesh. Entendis-je dire un des gars.

Je sentis qu'on me relevait mon pull, je me suis mise à hurler. Je voulais parler mais je ne pouvais pas à cause de ce qu'il m'avait mit dans la bouche. Je sentis quelque chose de froid contre mon ventre, je tremblais de peur.

- Ferme ta gueule salope, vaut mieux pour toi que tu la ferme sinon ce shlass je te l'enfonce dans la bouche. Putain t'es bonne c'est grave.

J'entendis des mecs rigoler, le gars mit ses mains sur mes seins. J'avais mal, il appuyait fort, je pleurais, gros pervers putain.

- Pourquoi tu pleures, ça ne te plais pas ? Pourtant les meufs elles kiffent quand je les touches d'habitude.

Ce chien de la casse, j'avais envie de lui cracher dessus. Il se mit à me faire des bisous sur le ventre, j'étais dégoutée. Je sentis qu'il déboutonné mon slim, putain j'avais peur.

- Oh arrête wesh, il faut qu'on la ramène au boss, tu, enfin on la baisera après putain.

Putain, qu'est-ce qu'il allait encore m'arriver ? J'avais peur. Le mec arrêta de mettre ses mains toutes dégueulasse sur mon ventre et ma poitrine. Plus personne ne me toucha, je sentis qu'on rabaissait mon pull. Ils parlaient entre eux, ils me dégoutaient. Ils parlaient de sexe, de drogue, de trucs dégueulasses. Comment ils parlaient des femmes c'était grave, ils se racontaient ce qu'ils avaient fait avec leurs putes et ils rigolaient mais c'était trop répugnant, j'avais envie de vomir carrément.

Le mec qui m'avait relevé mon pull s'approcha de moi et me susurra à l'oreille.

- T'inquiètes je vais bien m'occuper de toi, je vais te faire la même chose.

Tfou bâtard, j'avais envie de vomir, ça fit rire ses potes.

Bref, après avoir bien roulé, nous nous sommes arrêtés. Ils m'ont aidé à descendre, je ne voyais rien, je ne savais pas où j'étais, ils m'ont guidés jusqu'à la porte. Ils m'ont assise sur une chaise ou je ne sais quoi, j'entendis des rires de meufs et des gars parler. Puis on m'a relevé le tissus qui couvrait mes yeux et le chiffon qu'il y avait dans ma bouche. J'eus du mal à m'acclimater à la lumière, on était dans un grand salon et il faisait nuit.

J'étais assise sur une chaise face à un gros fauteuil, il y avait un homme assit dessus. Il était blond, plutôt beau, il me regardait en souriant. Il y avait une pute assise sur ses genoux, il était en train de fumer un cigare.

Il y avait plein de gens autour de lui assis sur des canapés, debout en train de discuter. La plupart c'était des hommes, ils devaient être au moins vingt sans déconner. Il y avait de tout, des noirs, des chinois, des arabes, des blancs mais il y avait surtout des blonds. Il y avait quelques putes forcément quand il y a plein d'hommes, il y a toujours des putes.

Il y avait un homme et une femme en train de s'embrasser, elle était collée au mur, le mec la touchait de partout, elle avait ses jambes autour de sa taille. Ils allaient limite le faire devant nous, je détourna le regard.

Ils avaient tous le regard fixé sur le chef, il y avait un homme à genoux en train de le supplier. Je ne l'avais pas vu avant, il me faisait de la peine, je ne comprenais rien à ce qu'il se passait.

Amaria et Robsco : Kidnappée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant