Je ne sais pas si l'histoire va vous plaire. En tout cas l'histoire que j'écris est inventé et j'emprunte à certains films que j'ai vu. J'essaie d'inventer les prénoms même si ce n'est pas toujours simple. Peut-être que vous allez trouver que ce chapitre n'est pas intéressant mais il faut savoir être patient. Bonne lecture.
Cerena et Merliana avaient grandi dans une petite maison blanche, surplombant l’océan. À sept ans, elles se ressemblaient autant qu’elles étaient différentes. Toutes deux avaient les cheveux blonds et les yeux bleus, mais Cerena possédait une chevelure blond vénitien, presque cuivrée au soleil, tandis que ceux de Merliana étaient d’un blond pâle, presque argenté. Elles riaient souvent, jouaient beaucoup, mais ignoraient tout ou presque de leurs origines.
Elles savaient juste deux choses : leur père s’appelait Matthieu, et il était mort dans un accident de voiture. Quant à leur mère... elles n’en parlaient pas. C’était un silence flottant, comme un coquillage fermé qu’on n’osait pas ouvrir.
Mais les filles vivaient heureuses avec leur grand-père, Damien. C’était un homme à la carrure large, le cœur tendre et les yeux fatigués d’avoir trop vu la mer. Il n’avait jamais brisé le silence imposé par leur histoire. Il les aimait, et cela suffisait.
Ce jour-là, le soleil brillait fort, et la mer semblait chanter doucement.
— Voulez-vous aller nager, les filles ? demanda Damien en souriant.
— Ouiii ! s’exclamèrent-elles à l’unisson.
Cerena et Merliana ne savaient pas encore nager, mais cela ne les empêchait pas d’adorer l’eau.
— Prenez vos maillots de bain, leur dit Damien. Et vos masques de plongée aussi !
Les filles coururent chacune dans leur chambre. Elles revinrent avec leurs serviettes, leurs maillots et les masques achetés par Damien, pensant les protéger… mais surtout pour éviter qu’elles découvrent trop tôt ce qu’elles étaient vraiment.
Une fois prêtes, elles sortirent en trombe de la maison, riant, les cheveux au vent. Elles posèrent leurs serviettes sur le sable chaud, sans soin, pressées de se jeter à la mer. Damien, plus lent, arriva quelques minutes plus tard.
— L’eau est bonne, papy ! cria Cerena.
— D’accord, j’arrive, grogna-t-il en souriant.
Ils jouèrent longtemps. Les filles éclaboussèrent leur grand-père, firent des allers-retours entre les vagues et la plage. Elles construisirent une petite piscine d’eau salée et un château, qu’elles ornèrent de coquillages.
— Papy, regarde ! On a fait un château de sable ! dit fièrement Merliana.
Damien s’approcha et observa leur œuvre.
— Il est magnifique, ce château ! Et cette piscine, on dirait presque une lagune !
Les filles rirent.
— Maintenant, voulez-vous apprendre à nager ? proposa-t-il.
Cerena sauta de joie.
— Oui ! Comme ça, on saura vraiment nager, pas juste faire semblant !
Merliana hésita.
— Ça me fait un peu peur… J’ai peur de me noyer, avoua-t-elle, d’une voix tremblante.
— Tu ne crains rien avec moi, ma puce, la rassura doucement Damien.
Ils entrèrent dans l’eau ensemble. Cerena, intrépide, s’élança rapidement, battant des jambes, apprenant vite. Elle mit deux bonnes heures à trouver son équilibre. Merliana, plus prudente, avait du mal à garder la tête hors de l’eau.
— J’ai besoin de sortir, dit-elle, essoufflée.
— Je viens avec toi, répondit Damien. Cerena, reste dans l’eau si tu veux, mais ne t’éloigne pas !
— D’accord, promit-elle.
Cerena resta seule, le regard vers le large. Elle se sentait bien dans l’eau. Mieux qu’ailleurs. Comme si la mer la reconnaissait. Elle se fixa un objectif : atteindre un gros rocher à quelques mètres du rivage.
Elle nagea. Mais en approchant, elle perdit pied, but la tasse, et plongea sans pouvoir se retenir. Sous l’eau, ses lunettes tombèrent. Elle les retira, prête à paniquer… sauf que… rien. Elle ne manquait pas d’air.
Elle ouvrit les yeux. Elle respirait
sous l’eau, comme si c’était naturel.— C’est pas possible… murmura-t-elle mentalement. Comment je peux respirer ?!
Elle regarda ses bras, ses jambes : rien d’anormal. Mais son cœur battait plus vite. Était-elle… différente ?
Elle se dirigea lentement vers le rocher. Soudain, elle aperçut une silhouette au loin. Quelqu’un — ou quelque chose — la regardait. Elle vit une queue argentée, brillante comme l’écaillage d’un poisson.
Un frisson lui parcourut le dos. Elle pensa à un requin… mais la silhouette bougea avec grâce. Elle s’approcha, de plus en plus près. Et là… Cerena la vit.
Une sirène.
Pas un rêve, pas une histoire de conte. **Une vraie sirène.**
La créature la fixa avec des yeux doux. Puis elle sourit… et disparut dans les profondeurs.
Cerena remonta à la surface, le cœur battant.
Elle venait de plonger dans un monde bien plus vaste que ce qu’elle imaginait.

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L'océan
ParanormalC'est l'histoire d'une reine qui met au monde deux filles qui sont différentes. Elle sont mi-humaines, mi-sirènes et vont très vite être en danger. Un seul moyen de les protéger. Les faire venir sur terre. Aventure, danger et joie les attendent. Von...