UNKNOWN : LE STALKER [SOUS CONTRAT CHEZ BLACK INK]

CHAPITRE 61 - SKYLAR

Il me bouffe du regard. Littéralement.

Il détaille mon visage avec insistance, le regard brillant. Mon cœur bat à tout rompre depuis que ses lèvres, encore humides de notre baiser, se sont posées sur les miennes.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Je souffle.

Il ne répond rien, se contentant de me regarder comme si j'étais la huitième merveille du monde. Ça me fait rougir plus fort. Je les sens, mes joues qui chauffent et ma poitrine qui brûle.

Son pouce passe sur mes lèvres enflées avant de s'insinuer entre elles pour caresser ma langue.

Machinalement, je referme la bouche autour de son doigt tandis que ses yeux ne quittent pas les miens. J'aime le goût de sa peau sur ma langue.

Brusquement, l'air tout autour de nous est aussi chargé qu'une nuit d'orage en plein été. Lourd et humide. Un peu comme l'état de ma petite culotte depuis que nous nous sommes mis à table.

Delko retire son doigt et me redonne sa bouche. Un doux soupir m'échappe lorsque je goûte une nouvelle fois à ses lèvres.

C'est la troisième fois que je les embrasse, ce soir, et je ne veux plus les quitter. Je passe les bras autour de son cou et colle mon corps au sien, en sentant cette chose dure et proéminente contre mon estomac que j'ai hâte de découvrir.

Ses mains descendent effleurer mes courbes avant de s'arrimer à mes hanches. Son baiser devient plus pressant. Intense. Sa langue s'enroule autour de la mienne et, dans son ardeur, ses mains poussent sur mes hanches pour m'obliger à reculer. Accaparée par ses baisers, je le laisse m'emmener où il le souhaite. Mes talons rencontrent une surface duveteuse, comme un tapis, et mes jambes butent contre le canapé.

Mes mains l'explore, s'imprègnent de l'arrondi de ses muscles et la dureté de ses membres avant de s'éterniser sur les monts et les vallées qui sculptent son ventre, à quelques centimètres seulement de son sexe dressé dans son pantalon. Je souris en m'arrachant à ses lèvres et passe un doigt taquin sur la longueur de son sexe qui s'étend sur le long de sa cuisse, à travers le tissu de pantalon. J'observe l'effet que ma caresse produit sur son visage.

— Ça fait mal ? Je demande.

Delko hoche la tête et il me surprend en déboutonnant son pantalon pour avoir plus d'espace. Je jette un coup d'œil inquiet en direction de l'étage.

Peut-être devrait-on monter dans sa chambre ?

Mais il ne semble pas de cet avis ; ses doigts agrippent mon menton pour détourner mon regard de mes inquiétudes, et que je le regarde, lui.

Il n'est pas sérieux ? Comme ça ? Ici ? Maintenant ?

"Je ne veux pas le faire sans te voir." C'est ce que je lui ai promis, après tout...

Je n'ai pas le temps de riposter que son nez est déjà niché dans mon cou, s'imprégnant de mon odeur. Ses lèvres embrassent ma jugulaire, sa langue lèche ma clavicule, et je frissonne comme si un courant électrique me parcourait l'échine et venait tordre mes entrailles.

Je suffoque quand sa bouche migre sur ma poitrine. Il s'attarde quelques secondes sur le renflement de mes seins compressés dans mon décolleté, et embrasse ma peau brûlante avant de refermer ses lèvres autour de mon téton dur, à travers le tissu de ma robe. Je m'arc-boute naturellement et soupire de plaisir en m'offrant davantage, l'incitant à me prendre plus fort, plus loin, plus longtemps dans sa bouche.

Mes doigts se perdent dans ses cheveux et s'y accrochent.

— Delko... J'halète. Pas ici...

Il gronde presque de mécontentement, envoyant des vibrations sur mon mamelon, comme pour me signifier qu'il n'a pas l'intention de bouger.