Nemesis; HEESEUNG

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Je me lève pour aller manger à la cantine. Mes bras hurlent douleur, mais tant que j'arrive à les bouger, je ne vois pas le problème.

C'est sûrement à cause de cette attitude que je mourais jeune, mais riche.

Bref.

Arrivées à la cantine avec Yunha, on apperçoit Minha et Kazuha. On se dirige vers leur table et s'assoit, les garçons viennent à leur tour.

En y repensant, j'ai une manie à vivre beaucoup trop de choses d'un coup. C'est drôle quand c'est positif, moins quand ça l'est pas.

Pas grave, ça me ferait des bonnes anecdotes de grand-mère, si j'ai des enfants.

Le repas est silencieux, lourdement silencieux.

Je ne sais pas pour les autres, mais pour c'est Heeseung.

C'est lui qui me met mal à l'aise, son aura est tellement importante qu'elle m'en coupe l'appétit. Il est peiné, énervé, et triste. Je le sens de l'autre bout de la table.

Après le repas, les profs nous rassemble dans le haul du bâtiment pour nous informer de l'activité que fera notre veillée.

"-Mme Im: Nous allons jouer au facteur, pas celui de la primaire, ne vous inquiétez pas. Vous resterez dans vos chambres et vous écrirez ce que vous souhaitez dessus. Nous, les profs, sommes les seuls en dehors. Vous nous donnerez les papiers en nous précisant pour qui c'est, et nous les donnerons à leur destinataire sans les lire. Votre papier peut-être anonyme, nous n'avons le droit de rien dire."

Les bavardages commençait déjà. Je n'étais pas plus enchantée que ça, moi, je m'en foutais clairement. Il n'y qu'une chose qui me venait à l'esprit.

Heeseung.

Je veux l'arracher de mon cerveau.

Après être tous être entrer dans nos chambre, la veillée commence.

"-Minha: Je vois pas trop l'intérêt de cette veillée pour être honnête.

-Kazuha: Tu parles, mais quand tu recevra un mot de Sunghoon, on t'entendra plus.

-Moi: Vraiment.

-Minha; Je vous permet pas d'utiliser ça contre moi.

-Yunha: N'empêche, vous êtes vraiment beaux ensemble!"

J'étais contente qu'elles ne parlent pas de ce qui m'est arriver plutôt. On discutait pendant bien 40 minutes avant que ça toque à notre porte.

-Mme Im: C'est pour Evelyn!"

Moi?

Je me lève et prends le papier qu'elle me tend avec le sourire.

Pendant que les filles j'ouvre le papier.

"Pour Evelyn.

J'aime tes yeux, j'ai l'impression d'y voir mon avenir, j'ai l'impression qu'ils sont les seuls à pouvoir voir mon âme. J'aime ton nez, et la manière dont il se plisse quand tu rigoles. J'aime ton sourire, il me procure une joie immense, tu ne peux même pas imaginer. J'aime ta voix douce et rauque, on entend à celle-ci que tu es quelqu'un d'intellectuel, même si c'est subjectif, comme la beauté. Tu me trouves beau, toi? Peu importe. Tu es comme un collier que j'achète car il est beau, mais qu'à la seconde ou je le mets, il se resserre, m'empêchant de respirer. Je te compare souvent à un océan aussi beau que dangereux, dans ma tête. Tu es envoutante, et énervante. Tu m'énerves, Evelyn. Pourquoi tout ce que tu dis me touche autant, hein? Pourquoi t'as tant d'autorité sûr ma manière de me sentir? Je te méprise, justement pour ça. La personne qu'on aime ne devrait pas avoir d'influence négative sûr nous, non? Alors je te méprise. Tu es la genèse de ma haine, la némésis de mon amour. Soyons ennemis plutôt qu'amants, ça nous réussi mieux.