UNKNOWN : LE STALKER [SOUS CONTRAT CHEZ BLACK INK]

CHAPITRE 63 - DELKO

Immédiatement, je plaque une main sur sa bouche pour anticiper le moindre bruit, et la garde immobile contre le tapis.

Je reprends mes coups de rein. En silence.

Ses yeux s'écarquillent et me supplient presque. Un tas d'émotions contradictoires défilent dans son regard qui me hurle d'arrêter tout de suite, mais de ne pas l'abandonner maintenant.

Ma queue la pilonne de toute sa longueur, lentement mais avec intensité. Nos corps sont tendus comme des arcs, forcés de subir le plaisir en silence.

L'eau se met à couler dans la cuisine et je supplie le seigneur que la personne – qui qu'elle puisse être – disparaisse en vitesse.

Chaton est à l'agonie.

Sa chatte se contracte frénétiquement autour de moi. Elle est sur le point de venir. Suffocante.

Je maintiens la cadence, la pilonnant comme un forcené, sans le moindre bruit. Jusqu'à ce qu'elle cambre sous moi, prise de soubresauts. Ses ongles me griffent la nuque. Ses jambes tremblent et se crispent sur mes épaules. Un liquide brûlant se répand entre ses cuisses et m'inonde la queue.

Je baisse la tête et un sourire carnassier étire mes lèvres lorsque je la vois répandre son éjaculation féminine sur mon ventre.

C'est trop bon, putain.

Je serre les dents pour contenir le râle qui menace de jaillir de ma gorge en sentant sa chatte m'étouffer et m'aspirer au fond d'elle. Elle me trait comme on trait une pie pour son lait, et m'oblige à me déverser à mon tour.

Un feu explose dans mon ventre et mes couilles se contractent. Je suis engourdis, presque ivre quand l'orgasme me prend, et je crache mon foutre au fond d'elle. Je retiens mes gémissements dans ma gorge en éjaculant par vagues, et je déverse silencieusement les derniers jets quand la lumière s'éteint et que les pas s'éloignent en direction des escaliers.

Lorsqu'une porte claque à l'étage, Chaton éclate en sanglots contre ma main qui la garde sous silence.

Je me crispe et me tends en retirant ma main pour la laisser respirer. Inquiet, je fronce les sourcils et me redresse pour la laisser abaisser ses jambes.

Est-ce qu'elle est blessée ? Je l'ai blessé ?

Respire Chaton.

Je retire mon sexe de son con et m'apprête à m'éloigner pour l'inspecter, mais elle me retient par les bras pour me garder précieusement contre elle, niché entre ses jambes.

— Non, reste... Reste... Elle murmure, en pleure.

Elle capte mon air soucieux et préoccupé, et s'essuie le visage.

— Ça va. C'était juste... Parfait.

Le temps que ses mots atteignent mon cerveau, mes muscles se décrispent et mon corps se détend de soulagement.

Je hausse un sourcil et réprime un sourire en fondant sur sa bouche. Son rouge à lèvre et son mascara ne sont plus qu'un lointain souvenir après ça.

Ses bras se referment autour de ma nuque et me serre plus étroitement contre elle. Nos bouches se dévorent et nos langues s'emmêlent, insatiables.

Ça ne semble jamais être assez. Jamais suffir.

Lorsqu'elle se retire pour reprendre son souffle, son regard dévie entre nos cuisses trempées.

— Je suis désolée...

Mes lèvres s'étirent en un sourire moqueur lorsque je vois sa mine gênée face à ma queue et mon ventre inondé d'elle.

T'excuse pas, Chaton.