UNE SAGE-FEMME ENCEINTE: FARAH

CHAPITRE 12

**********CHAPITRE 12*********

Pourquoi ? pourquoi était-il là à me chérir ?

Il y a souvent eu des quiproquos dans mes relations et ces derniers se sont révélés parfois dramatiques. C’est la raison pour laquelle je me suis poser autant de questions. En me demandant pourquoi je méritais cela, me retrouvant en difficulté juste à cause d’un manque de communication (parce qu’au lieu de m’éloigner de lui je pouvais lui en parler tranquillement) ou d’une mauvaise façon de dialoguer, j’ai fait le parallèle entre mes nombreuses histoires du passé.

Ce qui revient le plus souvent c’est les blessures du passé.
Les femmes ont besoin d’être rassurés et veulent étudier leur compatibilité amoureuse. Oui Messieurs, les dames ne sont pas si différentes de vous sur cet aspect-là.

Je lutte constamment contre cette peur de souffrir parce que l’Amour est le seul domaine où ma carapace ne suffit pas, n’importe qui peut la briser en l’espace de quelques jours, dès que les sentiments naissent. J’ai l’image de la femme qui peut partir à tout moment pour une autre. Donner de l’amour à Phileo doit commencer donc par sa capacité à me rassurer.

Pour exprimer mon amour et surtout pour combler celui que je courtise ou qui partage sa vie, il est essentiel pour moi d’apprendre à parler de de ma vie (mais je n’ai jamais voulu focalisé l’attention sur moi dans une relation) en amour j’ai toujours été celle qui souffre. Raconter mon quotidien, lui faire partager mes journées mais également mes projets dans lequel je dois l’inclure afin qu’il se sente important. Hummm carrément impensable.

Douces étaient ces pommes sur mon ventre :

Phileo : tu n’imagines pas combien de fois tu fais de moi l’homme le plus heureux de la terre.

Moi : tu exagères là

Phileo : attends, attendre un enfant de son crush ce n’est pas rien quand même
Moi : crush ?

Phileo : il faut que je t’avoue quelque chose

Moi (surprise) : comme quoi ? tu sais que je n’ai pas droit au choc en ce moment

Phileo : ne t’en fais pas

Moi : vas-y

Phileo : je te connais depuis très longtemps et faut dire que tu ne me laisse pas indifférent j’ai toujours aimer cette belle femme qui ne prête pas attention au type qui la salut tout le temps quand elle arrive à la boutique du quartier. Quelle que sorte j’ai été un admirateur secret

Moi : oh (étonnée) j’en étais sûre et Mavie avait raison a ton propos. Admirateur secret {rire} on dirait un gamin

Phileo : raison ? de quoi ?

Moi : oh mais attends donc le soir ou tu m’aide avec ma sœur, tu me suivais ?

Phileo : mais non j’allais rentre visites a mon oncle qui habite dans cette zone.

Moi : (je respire un bon coup) concretement qu’attends-tu de moi ?

Phileo : je te veux, je suis prete à tout pour toi, tu portes ma chair en toi, je te veux prêt de moi à chaque instant, chaque minute, chaque heure, chauquue tiers, je veux caresser ce ventre à chaque moment, je veux devenir ton ombre, aller partout ou tu y vas. JE SUIS FOU DE TOI

Je ne sais pas pourquoi mais cela m’a fait sourire. La profondeur de ces paroles était ressentie …

Phileo : Quand je regarde dans tes yeux je peux voir ta beauté intérieure. Ton sourire emporte mon cœur. Tu es mon rêve devenu réalité. Pour toi, comme moi c’est complétement nouveau, mais donne nous la chance, donne a cet enfant la chance de grandir avec ces deux parent

Moi : wow tu vas trop vite, je te signale que j’ai fait un déni Phileo, un déni de grossesse tu entends, c’est-à-dire que mon corps n’est pas prêt pour ça.

Phileo : tu ne vas pas me dire que tu vas enlever cette grossesse ?

Moi : je vais réfléchir, maintenant je veux le repos. S’il te plait...

Phileo : je ne te comprends, je te comprends, mais ne punis pas ce petit être qui vit en toi à cause de mes erreurs Farah. Je sais que tu es une bonne personne.

Moi : Phileo 6, 6mois ???? je suis sage-femme et je fais un déni de grossesse ? j’ai tellement attendu ce moment de ma vie, mais il faut toujours que la vie me joue des tours (complétement en larmes)

Phileo : tu as raison, surtout ne te lamente pas et vu l’état dans laquelle tu es, tu dois penser à autre chose. Je te laisse le temps de réfléchir. Repose-toi

Il s’approche de moi et essuies les gouttes de larmes qui se trouvaient sur mes joues. Sa tendresse me donne beaucoup de force. il me demande de me reposer et s’en va dans les couloir.

Cependant je reste là a me questionner ? Qu’est-ce que je fais de cette grossesse ?

À suivre... Partagez (le chapitre bien court comme le nombre de vos partages)