PDV Enola :
Lorsque Lamario redescend, il ne prononce pas un mot à mon encontre. Enfaite il agit carrément comme si je n'existais pas. Il informe Lilio qu'il prend avec lui son chien et sort de la maison. Je reste quelques secondes statufiée avant de me tourner vers Lilio pour l'interroger du regard.
- Il revient t'en fais pas, il va juste mette Raik dans la voiture. Pense-t-il me rassurer mais c'est en vérité tout l'inverse.
Je n'ai pas spécialement peur des chiens de base mais après que Filipo m'est enfermé dans une cage avec un chien semblable à Raik je ne leur fais plus confiance. Alors savoir que en plus du mafieux, je vais vivre avec l'un deux dans un appartement ne me rassure pas beaucoup. Surtout que si je me souviens bien, Raik est avant tout un chien de guerre. Si on ajoute à cela que son maître est en colère contre moi et qu'il veut me punir. Ya vraiment pas de quoi être rassuré.
C'est limite si je ne reconsidèrerais pas sa menace de tout à l'heure. Parce que oui, j'ai eu le temps de réfléchir à ce qu'il sous-entendait. Et même si ça ne me plait pas du tout et que j'ai passé l'âge pour ça il y a un moment je préfère encore cette humiliation que de me faire bouffer par son loup. Reste plus qu'à espérait que je puisse réellement faire confiance à Lamario et qu'il ne mettra en pratique ni l'une ni l'autre de ces deux punitions.
En parlant du loup, le voilà qui réapparaît. Il donne quelques consignes au sujet de Maho à Lilio puis lui met une grande tape dans le dos en guise d'aurevoir. Quant à moi je suis toujours invisible à ses yeux mais sagement assise sur ma chaise, là où il m'a ordonné de l'attendre lorsqu'il est parti s'occuper de son petit frère.
Je ne me lève toujours pas quand il s'approche ne sachant pas si j'ai soudainement réapparu dans son environnement. Mais toujours sans un mot il m'attrape au niveau du creux du coude et me traine dehors à sa suite. Je me presse pour ne pas qu'il me traîne derrière lui comme la prisonnière que je ne suis plus.
Cette fois lorsque l'on croise des gardes, c'est moi qui évite leur regard trop honteuse qu'ils me voient dans cette situation où je n'en mène clairement pas large. Lamario lui ne se souci pas le moins du monde de leur présence. Il trace en direction de la voiture d'un pas vif mais pas pour autant rageux.
- Tu as de la chance que le coffre soit déjà occupé.
Sa phrase acerbe me rappelle la fois où j'ai réellement fait le trajet enfermée dans le coffre et le souvenir de ce qu'il s'est passé en suite me fait frissonner d'effroi. Pourtant la panique n'a pas le temps de prendre racine en moi car je me fais soudainement bousculer et je retombe sur l'assise du siège passager. Il boucle ma ceinture à ma place puis claque la portière avant de se dépêcher de faire le tour du capo pour rejoindre le coté conducteur.
Le trajet se passe dans le silence, seul les halètements du chien à l'arrière viennent rompre l'ambiance digne d'une morgue qui règne dans l'habitacle. D'ailleurs en observant le dit chien je prends conscience que pour son confort la plage arrière a été retiré. Chose qui n'a pas semblé lui traverser l'esprit lorsqu'à mon tour je me suis retrouvée dans le coffre.
- Monte, ne m'attend pas. Je vais prendre du temps à monter toute les affaires de Raik. Toi va prendre une douche puis attend moi dans mon bureau. M'informe t-il alors que le moteur de la voiture se coupe à peine.
Je suis surprise de son élan de confiance envers moi. Je pourrais en profiter pour me faire la malle. Bien que je ne le ferai pas bien sûr, et pour bien des raisons, je l'ai connu bien plus méfiant. Peut-être que c'est ce qu'il espère après tout. Peut-être que je l'ai tellement déçu qu'il ne veut plus de moi. Peut-être devrais-je partir avant que ça ne soit lui qui me vire.
Malgré toutes mes pensées qui s'embrouilles dans ma tête, je me dirige vers l'ascenseur. Au moment de le pénétrer je me rend compte que je ne connais pas le code pour le mettre en marche. Mais je n'ai pas le temps de me poser plus de question que Lamario, qui m'a manifestement suivi pénètre la cabine à son tour et tape le code avant d'en ressortir.
Lorsque les portes s'ouvrent sur l'appartement je ne perd pas de temps et vais prendre une douche. Pas seulement parce qu'il me l'a ordonné bien que ça joue aussi mais parce que je me sens sale, j'ai des morceaux d'écorces dans les cheveux et sur les vêtements, de la terre pleins les mains même mon visage n'a pas été épargné.
* * *
Lorsque la porte du bureau s'ouvre sur la brute, je viens juste de m'assoir sur l'un des fauteuils. Il prend rapidement place de son côté du bureau, le meuble faisant barrière entre ma peur et sa colère. Personne ne parle durant un moment.
Moi je suis bien trop impressionnée par l'aura dominante qui semble s'échapper de lui. Et lui se contente de me fixer d'un regard que je ne suis pas capable d'identifier bien que je ne pense pas que ça soit de la colère.
Alors je baisse les yeux, me concentrant sur mes mains qui reposent sur mes genoux et dont les doigts jouent avec les petites peaux mortes autour de mes ongles rongés par le stress et l'angoisse. Mais bien vite il réattire mon attention sur lui en claquant sa langue contre son palé. Je ne supporte pas les gens qui font ça, les trouvant beaucoup trop orgueilleux mais je ne suis clairement en position de lui faire remarquer.
Quand enfin mes yeux rencontrent timidement les siens il se décide à agir. Il fouille dans ses tiroirs à la recherche de je ne sais quoi et s'agace de ne pas trouver ce qu'il veut. Il finit par dégoter un paquet de feuille qu'il accompagne d'un stylo avant de les déposer devant moi. Je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard interrogateur face à l'étrangeté de la situation.
- Tu te comporte comme une gamine alors je te traite comme tel. Et puisque je ne peux pas te confisquer tes jouets ou ton vélo, je trouve autre chose. Tu vas copier deux cent fois "Je ne dois pas me comporter comme une enfant si je ne veux pas qu'on me punisse comme si j'en était une. Et surtout je dois arrêter de pousser à bout mon protecteur sous peine qu'il me fasse des choses qui risques de ne pas me plaire."
- Deux... Deux cent fois ?
- Oui et avant que tu ne tente de négocier dit toi qu'à chaque fois que je refuserai tu aura cinquante lignes en plus alors réfléchis bien. Sur ceux je te souhaite bon courage. Je passerai t'apporter de quoi remplir ton estomac mais ne traine pas trop car tu ne quittera pas la pièce tant que je n'aurais pas vu l'entièreté de ta punition finie et correctement effectuée.
Sans plus de cérémonie il part en claquant la porte me laissant seule et abasourdie par ce qu'il vient de m'annoncer. Je ne sais pas combien de temps ça va me prendre mais copier ce petit paragraphe pas moins de deux cent fois me parait soudainement être abusé par rapport à ma faute. Mais je m'y mets rapidement ne voulant pas y passer la nuit.
Tout de même je prends le temps de remplacer son "mon protecteur" par "la brute" en guise de petite rébellion, juste histoire de ne pas me laisser complètement faire. Ya plus qu'à espérer qu'il ne me fasse pas tout recommencer juste pour ma petite provocation. Sinon demain midi je serai encore la.
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Hola, je vous préviens dès le début je ne me suis pas du tout relu. Je viens juste de terminer d'écrire le chapitre, je le poste et je vais vite me coucher parce que je me lève tôt demain. J'ai pas eu le temps d'écrire avant mais je voulais vraiment que vous ayez le chapitre aujourd'hui donc je me relirais plus tard et modifierais peut-être quelques détails mais rien qui impactera l'histoire. Seulement des tournures de phrase ou quoi.
Sur ce je vous dis bonne nuit, et à je ne sais pas quand car je reprend les cours et je ne suis pas là ce weekend donc je ne sais pas si j'aurai le temps d'écrire.
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Alzarsi | T.2
RomanceAttention ceci est le tome 2. *** Après plus de cinq mois en centre de réhabilitation Enola ne va toujours pas mieux. Elle ne supporte toujours pas les contactes physiques malgré les nombreuses tentatives du centre. Son mental est au plus bas, plus...