Chapitre 2 : Enchainement

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À peine sorti d'une très grosse engueulade chez le principal, des énormes bras plaqua Lucas sur son casier tellement fort qu'il en avait mal à la tête.

- Hey, je comprends plus trop là. Mais à quoi est-ce que tu joue putain !? n'arrêtais pas de lui chuchoter Johnson tout en envoyant plein de bouffé d'air sur le visage de Lucas.

- Tu n'as aucune raison de t'énerver John, essaya ce dernier

- Ah ouais vraiment ?

- Ouais je t'assure

- Monica me fait déjà chier avec ses menaces de me remplacer avec n'importe qui. Pour juste me faire souffrir à cause d'un sois-disant mal que je lui aurais fais. Et toi comme par hasard tu te pointe en armure sur un cheval le prince charmant ?

Il marqua une pause.

- Mais j'imagine que tu ne dois pas savoir ce que ça veux dire d'avoir une copine, de se sentir frustré...

- Mec, elle t'a jeté comme une vieille chaussette ! Elle t'a aband...

Lucas n'avait pas fini sa phrase qu'il avala quatres énormes kento qui l'envoya valser de l'autre côté de la pièce.

Ce n'était plus trois personnes qui assistait à la scène mais toute une foule désormais. Lucas se leva à peine qu'il se prit deux autres coups de poing. Il saignait de la bouche.

Il gloussa un moment.

- Je peux savoir ce qui t'amuses ? demanda Johnson.

- Tu m'as demandé à quoi je jouais, répondit-il avec un sourire peu confiant. Et toi alors. Pourquoi joues-tu le plus vieux cliché de l'histoire du cinéma ? La grosse brute du lycée sérieusement ?

À sa grande surprise sa blague fit rire bon nombre de personne.

- Ouais ouais c'est bon; celle là tu l'a cherché.

Un coup de poing si fort, que les gens autours ressenti la douleur de Lucas, l'expulsa sur le sol du couloir où le concierge nettoyait.

Il alla cogner les balais qui lui tomba sur la tête en décombres : ce qui lui fit l'impression d'avoir une perruque sur la tête.

- Bah voilà, maintenant t'as retrouvé des cheveux normaux. Merci qui ?

Le monde qui, quelques minutes avant, était pris de pitié pour Lucas se mit à ricaner méchamment envers lui. Il se levait, son uniforme sale, le balai sur la tête, et au moment où il levait les yeux, la première personne qu'il vit était Monica qui descendait les marches le regard fixé sur lui.

C'est trop. Les yeux rougis, il n'arrivait plus à retenir ses larmes. Il se précipita vers la sortie. Sa vision devenait flou au fur et à mesure qu'il enchaînait les pas.

Sa maison n'était pas loin de Time Square. Il avait tellement hâte d'y arriver. Les questions et remarques des passants commençait déjà en le voyant dans ce piteux état.

- Wah ça va ?

- Il se fait niquer sa race lui.

- Carrément.

- Tu devrais voir un médecin.

- Tu t'es perdu mon garçon ?

Il ne prêta pas attention. Il n'avait qu'un seul objectif désormais : rentrer chez lui. Se blottir contre son lit.

Il passait devant la parcelle, sauta la clôture et de hissa sur la véranda. Il ouvra la porte à clé : sa tante n'était pas rentré. Se retrouvant ainsi seul il éclata tout de suite en sanglot.

Il n'arrêtais pas de pleurer jusqu'à ce qu'il remarques qu'il commençait à sentir mauvais.

Après avoir fini de se changer, il alla dans sa chambre pour dormir.

La porte à peine ouverte, une grande bouffé d'air lui fouetta le visage. La fenêtre était grandement ouverte et le rideau de balançait au rythme du vent.Il agrandit les yeux et une grande peur remonta en lui.

Il n'était pas seul.

24H à vivre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant