Il n'y avait que les pas qui résonnaient comme une horloge dans une pièce où régnait le silence.
Néanmoins, le silence n'était pas le prééminent facteur dictant cette pièce, il y avait lui. Cet homme. Ou plutôt, cette victime, cette chose dont la vie est aussi négligeable, insignifiante qu'une étoile filante dans le firmament.Tic..tac..tic..tac
Chaque seconde, cette infime de temps écoulé le tiré avec prompt de plus en plus vers son destin : la mort.
Dans l'obscurité, le froid et là où toute pensée est dominée par la terreur, l'atmosphère l'éradiquait l'espoir au blond. Chaque pas qui retentit faisait couler une goutte de sueur sur le front de l'homme qui était attaché.
Il essaye encore et encore, de se détacher, pourtant, il le savait, chaque mouvement était un coup en plus a encaissé. Les gardes autour de lui continuaient de le frapper sans se soucier du mal qu'ils faisaient.
- Ça suffit, déclara l'homme qui venait de rentrer dans la pièce.
Il se posta devant le blond et annonça :
- C'est la dernière fois que je te le demande, fils de pute. Où est Antonio ?
- Je ne... je ne sais pas, murmure le blond. Je.. n'en.. sais rien.
- Pablo, arrache lui encore des dents, rétorqua l'homme en face de lui en prenant une bouffée de sa cigarette.
La panique apparaît sur le visage du garçon attaché se gigotant, dans un instant de répit, les gardes autour l'immobilisèrent.
- Jefe, il risquerait de ne plus pouvoir parler si on lui arrache à nouveau une dent, lui répondit l'intéressé nommé Pablo.
Un éclat de colère passa à travers les yeux de l'homme qui commandait.
- Si tu contredis encore une fois mes ordres, ce n'est pas une dent, mais ta tête que je vais arracher, dit-il d'un ton autoritaire.
Pablo obéi et arracha une dent au blond, puis une autre. L'homme attaché hurla plus fort à chaque dent arrachée créant telle un chant religieux.
- Où est Antonio ? répétait alors l'individu face au blond.
Le détenu ne répondit rien et commença à rire, il rit encore plus fort sous l'angoisse. Les larmes, les bleues et le sang qui couvraient la totalité de son visage ne permettaient pas de déchiffrer la moindre émotion qu'il pouvait ressentir.
L'homme debout jeta sa cigarette d'un geste brusque et se contenta de sortir son arme. Sans même laisser le temps au blond d'intervenir, il tira.Une fois, deux fois, trois fois...
Il ralluma une cigarette et tira une profonde inspiration en regardant le cadavre face à lui sans une once de culpabilité submergé.
Ce n'était pas inhabituel, cela faisait partie de son monde. Le monde d'Alejandro. Là où l'amour et la tendresse ne trouveraient jamais sa place. La ville se mêle aux sangs et Tijuana demeure ainsi une cimetière.Tijuana, la ville du chaos.
La fumée de la cigarette remplit l'air de la pièce et le sang prenait place sur le sol. Et cette œuvre avait été réalisée par le grand Alejandro Fernandez.
❗️𝗧𝗪❗️
( PAS CONSEILLER AUX ÂMES SENSIBLES, LA MOTIÉ NE SONT PAS LES ACTES DES PROTAGONISTES )Avant tout, cette histoire contient un langage vulgaire et sexuel, les TW tels que le cannibalisme etc... ne sera pas commis par les protagonistes, ce seront des actes de personnes en dehors des « principaux »
Je conseille vivement cette histoire à un public étant ADUlTE.
Dans l'espérance que vous respectiez ces avertissements.
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Fernandez
ActionUne ville balnéaire, un pays en proie aux flots tumultueux de la discorde. Une cause ? Une organisation. Alejandro Fernandez Diaz, un dirigeant puissant, cruel et célèbre pour sa férocité mythique ; il possède tout un monde. Allan Serenity, réputé...