BRAZILIAN

ℭ𝔞𝔭𝔦𝔱𝔲𝔩𝔬 01

"Il n'y point de travail honteux."

Socrate

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CHAPITRE 01

Segredos, club...
                                          Cali, Colombie.

Lua

Mes mains saisissent le sac à mes pieds et je descend prudemment du podium.

Les néons rouges offre une ambiance interdite à l'endroit. La musique transperce les enceintes et l'alcool coule à flop.

Des clients de tout genre s'accoudent au bar. La plupart sont venu seuls ou en groupe.

Je quitte rapidement la salle avant de me frigorifié sur place. Je passe la porte du personnel, traverses les couloirs sombres et fini par atteindre les vestiaires, épuisée.

D'un signe de la tête je salue ma collègue qui s'apprête à entamer son service puis me dirige vers mon casier.

J'ôte avec soulagement mes escarpins et troque mon body en dentelle noire contre le vieux t-shirt de ma mère et un jean partiellement délavé.

J'entoure mes gains de ce soir d'un élastique et les fourre à l'intérieur de mon sac, juste  à côté de mon spray au poivre.

Mon téléphone m'indique qu'il est minuit passé. Je referme mon casier au moment où ma meilleure amie fait son apparition.

Bella s'empresse de retirer son uniforme de serveuse non sans pousser d'énormes soupirs à chaque couche de vêtements. Je ris quand elle peine à enlever son t-shirt.

—Besoin d'aide ? Demandé-je

— Vite !

Je trottine jusqu'à sa position et attrape les manches qu'elle me tend.

— Prête ? ricané-je

— C'est pas drôle Lua, tires putain !

J'use de toutes les forces qu'il me reste et me bats corps et âmes avec le bout de tissu.

— Je leur ai dit que c'était trop petit !

— C'est pas de leur faute si ta tête n'est pas adapté à l'habit !

J'évite de peu un coup de pied dans le ventre en m'esclaffant.

D'un coup, le vêtement glisse et mon dos se cogne contre les casiers derrière moi. un gémissement de douleur m'échappe.

—Bien fait.

Je lui lance son haut et me relèves.

—Très bien, tu n'auras pas de mal à rentrer toute seule alors.

Je prends mes affaires et me dirige vers la sortie.

—Quoi ? Luana où tu vas ? Attends-moi !

Elle se change en quatrième vitesse et court presque pour me rattraper.