Chapitre 1 : Le rêve

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Je cours à travers la forêt sombre, ça fait un bout de temps que je cours, que je fuis. Que j’entend mon cœur battre dans mes oreilles au point de ne plus entendre ce qui m’entoure. Mes poumons me brûlent et un goût métallique horrible me reste dans la bouche. Ma respiration est compliquée et je peine à remplir mes poumons d’air. Mais je ne pouvais pas m'arrêter, il faut que je continue, même si mon corps n’est que douleur et que mon champ de vision est rétrécie par l’épuisement. Il faut que j’avance.

Je trébuche sur un caillou et tombe à terre. Le choc de ma chute me coupe complètement la respiration et je reste quelques secondes allongé face contre terre. Le choc a résonné dans tout mon corps de façon désagréable.

Je me retiens de pleurer et doucement ,légèrement tremblante je me mets en position assise. Mes genoux me faisaient affreusement mal, je sentais quelque chose de chaud couler le long de ma jambe droite.
Je baissais mon regard sur ma jambe et pu observer que je saignais pas mal, des brindilles et de la terre se mélanger au sang.
Ce n’était pas la première blessure  que j’avais, j’en avais d'autres partout sur mon corps. Mes mains et maintenant mais deux genoux était ensanglanté j’avais des griffures sur les bras et le visage et je suis certaine que quelques unes ont saigné vue la difficulté que j'avais à bouger certaine partie de mon visage sans que ça ne me tire la peau.
Si quelqu’un me voyait il hurlerait de peur, mais je n’aurais pas eu la force de le rassurer. Je n’ai plus de force, que ce soit physique ou morale. Mon corps et lourd et compliqué a manipulé, chaque membre de mon corps crie de douleur au point que se déplacer en était devenue un supplice, Mais quelqu’un voyait les chose autrement et me cria :

« -Debout Liah ! Ils vont nous rattraper ! Dépêche-toi et cours ! »

Il vient en courant vers moi pour me tirer par la main pour m'obliger à me relever mais je retombe à genoux. Il était dans le même état que moi, des blessures faites lors de notre course effrénée à cause des branches et quelqu’une de ses blessures avait saigné. Ses cheveux étaient brun avec un mouvement dedans, cependant il était maintenant en bataille avec quelques feuilles et des brindilles coincé dedans. Mais son regard était vif et il regardait partout, il était plus grand et plus fort que moi alors il tenta à nouveau de me tirer pour me remettre debout mais je protester.

« -Je suis fatigué et j'ai mal partout ! Nous courons depuis des heures ! » Dis-je à bout de souffle en ayant les larmes qui quittèrent la barrière de mes yeux et coulèrent sur mon visage sale, me brûlant lorsqu’elles passèrent sur des blessure encore ouverte.

« -Je sais mais courage ! Regarde là-bas ! On voit de la fumée, nous sommes presque arrivés dans un village et nous nous y cacherons. Alors encore un petit effort. »

Il me montre une longue colonne de fumée grise. Il essuie mes larmes qui ont coulé et m'aide à me relever. On entend au loin des gens crier et des chiens aboyer. Mon ami me prit la main et se remit à courir. Sa main était chaude et rassurante, ma main dans la sienne paraissait tellement petite et fragile. Ses mains sont grandes et elles m'ont toujours protégée et soutenue.

Nous nous remirent à courir sans nous lâchés. Je devais me battre pour que mes jambes continuent d'avancer et je dû serrer les dents pour ne pas crier sous la douleur insoutenable de mes blessures, faisant abstraction des milliers d'aiguilles que l’on m'enfonçait dans mes poumons à chaque respiration.

Au bout d’un moment nous arrivons enfin  au village qui était encore endormi. Il y avait un peu de brume qui était posé sur le sol, et le soleil qui se levait seulement restait caché derrière de gros nuages de pluie. L’ambiance du village calme avait comme fond sonore des cris d’homme en colère et leur aboiement de douleur. Et quelquefois on pouvait entendre des cris déchirant l’air, les cris de quelqu’un qui venait de perdre la vie dans le plus grand désespoir.

Les quatre pilier oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant