5. L'hôtel

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Riccardo

Je sautai de mon balcon à celui de ma voisine de chambre pour vérifier si elle était aussi belle qu'elle était intelligente. Je vis enfin son visage mais fut surpris d'avoir face à moi l'américaine. Je vis dans ses yeux la peur, et elle avait raison. Je l'avais retrouvé et je ne la lâcherais plus d'un œil. Elle s'était évadée de l'aéroport et nous l'avions suivi. Je l'avais poursuivi sur l'autoroute mais elle avait réussi à me semer, chose qui n'arriverait plus jamais car d'une part je n'était pas dans la plus grande des formes et d'autres part car elle ne conduirait plus jamais.

Je l'observait mais elle avait vite effacé la peur de ses pupilles pour la remplacé par la fierté ce qui n'énerva encore plus que ce que j'étais déjà. Elle allait très vite comprendre qu'on se foutait pas de ma gueule comme ça. Je décidai de l'amener dans ma chambre. Je la pris par le bras pour la relever et je me dirigeai vers la porte de sa chambre toujours en la tenant, elle n'aimait pas ça mais franchement peu m'importait. J'ouvris la porte et nous fûmes maintenant dans le couloir, du personnel était là ils nous observèrent mais retournèrent vite à leur occupation quand il me reconnurent.

Je regardai le visage de la femme que je tenais et je vis qu'elle avait compris que l'hôtel m'appartenait grâce à la réaction de gens. Nous marchèrent jusqu'à ma chambre puis je l'ouvris grâce à ma carte. Je la poussai à l'intérieur puis refermai la porte. Elle n'avait toujours pas parler ce qui m'étonnait. Je m'approchai d'elle mais elle recula alors je continuai jusqu'à ce qu'elle fut bloquer entre le mur et moi. J'attrapai ces mains puis je les attachais avec une corde qui trainait dans ma poche pour je ne sais quelle raison.

Je reculai, elle ne parlait toujours pas. Je tournai rapidement la tête vers l'horloge puis je reposai mes yeux sur cette femme qui maintenant était détachée et pointait une arme sur moi. Elle croyait vraiment que j'aurais peur, cette situation m'était arrivée une nombre incalculable de fois. Elle me regardait droit dans les yeux et avait le doigt sur la gâchette. Seul une femme possédant une arme pouvait faire trembler un homme mais hélas pour elle pas tout les hommes.

-Tu veux tirer mi Bella ? Demandai-je calmement

Elle ne répondit pas ce qui m'agaça fortement.

-Si c'est ce que tu veux, tire mais tu ne vas pas le faire je le sais. Tu est peut être spécialiste dans ce domaine mais je doute que tu aies le cran pour tuer. Continuai-je.

Toujours aucune réponse de sa part alors je me baladai dans la chambre tout en la regardant, visiblement elle savait viser car elle me suivait de son arme et de son regard. Je m'appuyai contre l'armoire de manière décontractée puis continuai.

-Tu sais, ça arrive à tout le monde de ne pas atteindre ses objectifs. Lâche cette arme maintenant et ton séjours en ma compagnie se passera bien. Dis-je

Elle avait l'air de réfléchir et donc, elle m'était plus complètement concentré sur moi alors d'un mouvement rapide et fluide, je pris le pistolet qui je savais était dans l'armoire sur laquelle j'etais appuyé puis de la même façon je le pointai sur elle.

-Tu en m'en veux pas j'espère, je préfère quand tout le monde est au même niveau dans une discussion. Annonçai-je

Enfin elle se décida à parler.

-Je suis du même avis, je n'attendais que ça. Mais je ne suis pas sûr qu'on le soit encore. Répondit-elle

-Pourquoi, tu penses que je suis mieux entraîné? Ça me flatte. Rétorquai-je

Kayla: entre deux continentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant