12 - Jeux de mains, jeux de vilains

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J'avais eu l'intention de n'être que spectateur. Sincèrement. Mais en voyant les tétines bandées de cette salope, j'ai senti mes résolutions m'abandonner comme de l'eau filant entre mes doigts. Je ne voyais plus en Marianne l'orpheline ballottée de famille en famille, internée chez les bonnes sœurs, avide du regard des hommes et de leur reconnaissance, prête à tous les sévices pour ne pas risquer à nouveau l'abandon... À cet instant-là, il n'y avait plus qu'une pute magnifique en manque d'amour !

Ludo, lui, ne perdait pas le nord. Un sourire sadique aux lèvres, il s'est mis à tirer sans ménagement sur les nichons de notre victime consentante, allongeant ses mamelons aux limites de la rupture. La bouche entrouverte sur un cri muet - on ne savait s'il s'agissait de douleur ou de plaisir - notre blonde de choc se pâmait. Pendant que les anneaux la suppliciaient, écartelant ses seins tels des crocs de boucher, Marianne avait enfoui la main dans sa culotte pour se masturber comme une folle.

- Vas-y doucement ! a dit Christian, tout en se massant la bite avec volupté. Ce serait dommage d'abréger le show...

Nouvelles paroles murmurées à l'oreille de Marianne, qui s'est exécutée, faisant glisser le string à ses pieds. Puis qui s'est mise à quatre pattes sur le pieu, sans chichis. Le cul bien haut, cambré vers nous, les fesses écartées à deux mains.

- Voilà de belles grottes à explorer les amis ! s'est extasié Ludo, en joignant le geste à la parole.

Sous nos yeux écarquillés, il a enfoui d'un coup quatre doigts dans l'intimité de Marianne, sans aucune préparation - index et majeur dans l'anus, annulaire et auriculaire dans la chatte. C'est entré aussi facilement qu'une fiche électrique dans une multiprise. Je me suis soudain rappelé l'énorme gode que j'avais vu dans la valisette de la petite blonde. À force de pratique, notre amante partagée devait être capable de performances hors du commun...

- Oh putain, le trou de balle ! C'est pas une caverne qu'elle a, c'est carrément le tunnel sous la Manche !

Tel un automate, Christian s'était avancé la queue à la main.

- Y m'la faut, cette pute ! Laissez-moi l'enculer le premier !

- Doucement mon joli ! Tu vas te la faire, pas de problème... Comme nous tous. Mais jouons d'abord un peu avec ses trous, d'accord ?

Puis, gardant ses phalanges bien au chaud, Ludo s'est penché vers Marianne pour lui demander son avis.

- Ça te va ma poulette ? T'es OK pour te farcir quelques doigts dans le fion ?

Voyant qu'elle ne réagissait pas, il lui a assené une grosse claque sur les fesses. Marianne a gémi faiblement, avant de répondre :

- Faites... ce que vous voulez... mais baisez-moi !

- T'inquiète pas ma chérie, tu vas voir, on va bien s'occuper de toi.

Puis, à Christian :

- Vas-y tranquille. Si tu lui écartèles trop le cul, on sentira plus rien.

Ils ont commencé à faire coulisser leurs doigts dans ses orifices, le regard halluciné, les lèvres crispées, l'air aussi absorbé que s'ils entrelardaient une volaille. Je devais avoir les mêmes yeux qu'eux, la même expression débile du mec obnubilé par ses fantasmes tordus, préoccupé uniquement de jouir, le sabre au clair, le gourdin bien arrimé, la lance en avant...

Une nausée pernicieuse était en train de m'envahir. C'était mal ! Nous ne devions pas...

- Eh, l'ahuri ! Qu'est-ce tu branles ? m'a soudain apostrophé Ludo. T'entends pas comme elle gueule ? Fous-lui ta queue dans la bouche, avant qu'elle réveille tout le quartier !

Prise de frénésie, Marianne remuait les hanches à toute vitesse, pompant furieusement les mains qui lui dévissaient sans pitié les entrailles. Dans le même temps, elle hululait une bouillie de mots où s'entremêlaient les expressions les plus crues.

Mon stage chez New LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant