Salut les copssss ! Nouveau chapitre ! En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !
Bonne lecture !
__________________________________
"La confiance, une fois trahie, ne revient jamais tout à fait à son état initial."
Je me figeai à l'entente de son nom de famille.
Cela ne pouvait être qu'une coïncidence, n'est-ce pas ?"Vous êtes recherché par M. Adams."
J'étais sur la route pour rentrer chez moi, mais je me posais toujours la question.
Et si c'était lui qui devait venir nous chercher ce soir, ma sœur et moi ?
J'essayai d'effacer toutes ces pensées de mon esprit et accélérai mes pas pour rentrer à la maison avant qu'il n'arrive. Je ne voulais pas arriver à la maison et qu'il ait déjà pris ma sœur, me laissant là.
Pendant ma marche, je repensai soudain à l'orphelinat avec ma sœur et comment cet endroit aurait pu être bien meilleur si j'étais née avec des cheveux lisses et sans tache de rousseur.
Tout mon harcèlement a été basé sur ces critères. Ma sœur n'était pas l'objet de ses moqueries car elle n'avait pas de tache de rousseur et elle lissait ses cheveux, donc elle ne montrait pas ses boucles.
J'aurais pu imiter Héra, mais je ne l'ai pas fait pour la seule et bonne raison que je voulais garder une chose de ma mère brésilienne, c'est-à-dire ses cheveux bouclés. Pour les taches de rousseur, je n'y pouvais rien, j'essayais de les cacher au maximum, mais aucun produit ne durait éternellement .
Arrivée devant mon habitat, je le fixai comme pour photographier une dernière fois cette maison et ses murs roses. J'enfonçai ma clé dans la serrure de la porte, il ne devrait pas tarder à arriver.
En rentrant, rien n'avait bougé, je regardai autour de moi en souriant comme une imbécile en me remémorant tous les souvenirs aussi agréables que désagréables qui s'étaient passés sous ce toit.
Comme la fois où Héra a failli cramer toute la maison en laissant l'huile sur le feu ou quand la première fois qu'elle s'est lissé les cheveux elle ressemblait à une lionne qui venait de se battre.
Ces souvenirs douloureux me pinçaient le cœur. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas quitter cette maison, ce pays. Sans que je ne m'en rende compte, mes yeux brillaient déjà et mes lèvres tremblaient, peut-être de peur ou peut-être de tristesse.
Après plusieurs minutes, je soufflai un bon coup et allai vers la chambre de ma sœur. Héra ne pouvait pas être encore au lit. En ouvrant celle-ci, personne. J'allai alors dans les différentes pièces de la maison, mais personne.
Salon, cuisine, salle de bain, ma chambre, toilette, personne.
Une idée me traversa l'esprit, mais je devais en être certaine, alors je me précipitai vers le tiroir de ma chambre pour voir si elle y était encore, mais rien.
L'enveloppe avait disparu. Je ne pus me résoudre à cette idée, alors je me promenai dans chaque pièce de la maison une nouvelle fois pour regarder si je n'en avais pas manquée une.
Après avoir une énième fois regardé les pièces de la maison pour voir si elle n'y était pas, j'abandonnai.
Héra était partie avec la lettre et l'argent, seule, acceptant de me laisser entre les mains d'une personne inconnue.
Elle avait bien caché son jeu, me faire croire que personne d'entre nous deux ne devait partir, pour être bien sûr que je ne disparaisse pas comme elle l'avait fait.
Je lui en voulais, mais le fait était là, et avant même que je puisse penser à autre chose, j'entendis un bruit assourdissant venant de l'entrée.
C'était trop tard.
Je marchai vers l'entrée, pour y découvrir de nombreux hommes, armés jusqu'aux dents, en train de fouiller dans chaque recoin de la maison, ainsi qu'un autre homme qui me fixait de ses yeux bleus, se tenant sur l'encadrement de la porte ouverte.
Je le fixai en retour sans bouger, une larme coula le long de ma joue mais mon visage resta impassible.
Elle m'avait trahie, tous ce que j'avais subi pour elle, pour la rendre heureuse...
Ce moment où vous vous rendez compte qu'en fait l'amour que vous portiez envers cette personne n'était pas réciproque. Que tous ces moments que vous partagiez n'étaient qu'un mensonge tissé avec soin et précision.
Je me sens vide, aidez-moi.
Si je crie à l'aide, quelqu'un viendra?
Non.Parce que quand c'est elle qui criait à l'aide, je l'ai aidée alors pourquoi me préoccuper de moi, si je l'ai aidée c'est que je n'avais pas besoin d'aide?
Faux.Ce n'est pas parce que je te tends la perche quand tu te noies dans l'eau que je n'ai pas besoin qu'on vienne m'aider à la tirer.
Nous devions nous noyer à deux mais au lieu de cela, tu m'as poussé dans l'eau avec la perche.
Lorsqu'ils remarquèrent ma présence, ils se ruèrent sur moi, toujours sous le regard de ces yeux bleu océan. J'avais l'impression qu'il était ces enfants qui me regardaient me faire battre par les autres gamins à l'orphelinat. Les tatouages qui recouvraient la totalité de son bras droit se voyaient grâce à la lumière et seul celui où une corde pendaison etait représentée attira mon attention.
L'un des hommes me prit le bras afin de m'immobiliser alors que je l'étais déjà, quelle con! Il me faisait mal, et je sentais que le lendemain, s'il y en avait un, j'aurais soit un bleu ou une grosse trace de ces sales doigts sur moi.
Un autre homme me mit un torchon sur la bouche, je suppose imprégné d'un produit. Quelques secondes après, je me sentis tomber, toujours sous le regard insistant de l'homme devant moi, ayant les mains dans les poches.
Puis, plus rien...
________________________________________________________________________________
Bon ! Surpriseeeeee !
Déjà je vous poste un autre chapitre aujourd'hui pour remercier les lecteurs de mon histoire, mais aussi parce que ce chapitre est court mais bon ...Vous avez le droit de détester Héra . Elle nous a poignardé dans le dos purée !
Citation du titre du chapitre : Henri - Frédéric Amiel Journal intime, le 24 février 1851.On se retrouve Samedi les Copains !!!
Bizouuuuu
VOUS LISEZ
TEMPTED
RomanceNérée et Héra étaient deux sœurs jumelles orphelines . Elles ont vécus jusqu'à leur 18 ans à l'orphelinat où des événements aussi mouvementé que calme s'y étaient passés. A leur majorité, elles partent vivre dans une petite campagne de France qui...