Chapitre 5 : À la merci du noir

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Salut les copssss ! Nouveau chapitre !  En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !

Bonne lecture !

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"Qui s'est brûlé la langue n'oublie plus de souffler sur sa soupe."

Me sentant sale, je voulus me rafraîchir à l'aide d'une bonne douche, le probleme c'est que je ne me souvenais plus où se trouvait la salle de bain que m'avait indiquée Maël. Alors j'ouvris toutes les portes de l'allée une par une, espérant la trouver un jour.

- Qu'est-ce que tu fais là, dit une voix grave derrière moi, alors que je m'apprêtais à ouvrir une énième porte.

Je me tournai et vis des yeux bleu océan. Il était grand, peut-être plus d'1m85. Il portait un survêtement totalement noir. On pouvait apercevoir des tatouages finissant sur son cou et dépassant de son pull . Ses cheveux étaient noirs et tombaient devant ses yeux, son nez était droit et fin et son teint était bronzé, à se demander s'il n'avait pas des origines espagnoles.

- Ça va je te dérange pas à me mater là, me dit-il avec agacement.

- Je... je... bégayai, n'arrivant plus à aligner deux mots.

- Arrête de bégayer, tu me fais chier et surtout arrête de fouiller, tu te crois chez ta mère ou quoi ?

- J'en n'ai pas, connard, dis-je en le regardant de haut en bas, les bras croisés et les sourcils froncés.

D'un seul coup, je me sentis cogner quelque chose, ah oui, c'était le sol. Il venait littéralement de me balayer par terre.

Suite à ma chute, il se mit à rire, un fou rire général. Je me relevai d'un coup, le fusillant du regard. Il arrêta petit à petit de rire comme un taré, avant de continuer sa route en n'oubliant pas de cogner mon épaule.

- Derrière toi à gauche, me dit celui-ci sûrement pour m'indiquer la salle de bain. Ah oui, et ne t'avise plus d'essayer de rentrer dans ma chambre sans que je ne te l'autorise.

Mes joues chauffèrent quand je me rendis compte que j'allais sûrement rentrer dans sa chambre sans faire exprès. J'étais mal à l'aise, alors je me dépêchai de courir vers la salle qu'il m'avait indiquée.

Quand j'entrai, celle-ci était luxueuse. Le lavabo était en marbre, l'énorme douche était à l'italienne et la salle était très spacieuse. J'entrai complètement, remarquant que j'étais restée sur le bas de la porte, la bouche ouverte à admirer cette salle d'eau.

Je n'avais jamais eu l'occasion d'avoir autant de luxe car je vivais à l'orphelinat et quand nous avons déménagé, nous n'avions pu économiser que peu d'argent. La seule chose qui nous permettait de payer les factures était le ménage que seulement moi faisais chez des gens aussi cruels et traumatisants que gentils. Hera ne faisait rien, étant donné qu'elle n'aimait pas travailler et qu'elle était souvent fatiguée.

Moi aussi... mais on n'avait pas le choix.

J'allumai la douche et m'aspergeai d'eau après avoir enlevé tous les vêtements. L'eau s'écoulant sur ma peau me détendait et relaxait. Mais après quelques minutes, des flashbacks de moi-même sous la douche, m'écorchant la peau avec un gant pour essayer d'enlever ses sales mains qui s'étaient posées sur moi, ressurgirent.

Roger. Cet homme qui m'avait fait vivre l'enfer sur terre. Ses mains me parcourant jusqu'aux endroits les plus intimes. Des pleurs se mêlèrent à l'eau qui sortait du pommeau de douche. J'avais si mal, mais je n'avais pas le droit de m'effondrer, parce que je savais que sinon je ne pourrais pas me relever.

Quinze minutes plus tard, je finis ma douche et il devait être le début de l'après-midi. En sortant, je traversai l'allée pour rejoindre ma chambre, finissant d'enfiler le pull qui complétait l'ensemble. Mes yeux encore rouges trahissaient le fait que j'avais pleuré plus tôt. Le taré n'avait pas encore montré le bout de son nez, trop occupé dans sa chambre.

Mon ventre commençait à gargouiller et ma faim se faisait sentir, alors je descendis en bas pour regarder ce qu'il y avait. Arrivant dans une pièce qui me semblait être la cuisine, je remarquai que c'était la seule salle de la maison où il y avait de la couleur, c'est-à-dire que les murs étaient blancs et dont un, vert turquoise.

J'ouvris le frigo, impatiente de découvrir la surprise, s'il y en avait une, renfermée dans cet objet. Mais... rien, pas une miette de pain qui traînait, ni un yaourt.

Après de longues réflexions et une recherche approfondie dans toute la cuisine, je laissai tomber et décidai de regarder la télé en attendant que ma faim passe en me distrayant un peu devant l'écran.

J'optai pour un dessin animé « Oggy et les cafards », mon préféré. Mais à cause des grandes baies vitrées, le soleil créait des reflets sur l'écran, alors je descendis à moitié les stores.

Des minutes passèrent, où je regardais toujours le même dessin animé. Jusqu'à ce que l'imbécile heureux veuille bien descendre. Il descendit lentement les escaliers en me scrutant. Jusqu'à ce qu'il déposa son regard vers la baie vitrée privée de soleil à cause des stores. C'est alors qu'il brandit une arme depuis les escaliers et tira sur la vitre, qui se brisa sous l'impact.

- Ne baisse jamais ces putains de stores, compris, me dit-il visiblement très énervé.

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Bon ! Voilà le cinquième chapitre
Maël avait prévenu Nérée de ne pas baisser les vitres . Elle n'a pas retenue .

Bref je vous dis à la prochaine les Copainssssss !!!!!

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Bref je vous dis à la prochaine les Copainssssss !!!!!

Bizouuuuuuuuuu

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