Prologue

105 4 3
                                    

Pdv Athéna

Je reçois un message d'Hillary.

Hillary, ma meilleure amie. Elle fait le même métier que moi: tueuse à gage. Grâce à ça nos deux familles sont alliés depuis maintenant 2 ans. Parfois elle m'aide, parfois je l'aide pour nos missions. En général on n'en fait jamais à deux.

Mélanger boulot-perso ça ne fait pas un bon mélange.

Hillary: Se soir j'ai une mission tu
voudrais bien m'attendre dans une
voiture à l'extérieur ?

Moi: Oui, c'est quoi ta mission ?

Hillary: Je dois récupérer un dossier

Moi: D'accord je resterais dans
la voiture.

On dirait que la journée n'est pas prête de se finir

Je me dépêche de sortir de l'eau qui était devenue froide avec le temps que j'y ai passé dedant. J'enfille un leggings noir et un gros sweat de la même couleur. Je grimace en voyant que, clairement, je porte une tenue qui me sert de pyjama.

De toute façon je reste dans la voiture qui va venir me dire quoi ?

Je descends les escaliers qui mènent au salon pour prévenir mes parents que je pars.

En vrai ils s'en foutent mais bon.

- Hillary a besoin d'une voiture en sortant de sa mission j'y vais.

- Ok

Je ne m'attendais pas à plus comme réponse.

Je monte dans ma voiture et passe prendre Hillary chez elle. Elle habite à quelques rues d'ici. Elle monte dans ma voiture et m'indique la route.

Je suis toujours avec Hillary. Dans quelques minutes elle allait partir. J'avais mis en place des oreillettes pour qu'on puisse se parler au cas où il se passerait quelque chose. Au cas où elle est pas discrète et que je devrait intervenir si je peux.

Même si ce n'étais pas moi qui faisait la mission j'avais une sorte d'adrénaline qui montait en moi.

C'est ce que j'aime dans mon boulot. Même si c'est illégal je le fais pour la bonne cause. Je ne tue que des pourritures du style violeur ou encore agresseur. Parfois des hommes violents avec leur femme ou leur fille. Je ne m'en prends jamais à des innocents. Je vérifie toujours au cas où les victimes me mentiraient.

Les gens m'appelent, on fixe le prix et puis après je m'occupe de la cible. En général je les observes, je note leurs habitudes et puis je prévois mes plans.

Il est 22h20.

Je regarde les alentours. Personne.

Elle attache ses long cheveux blonds, bloque son arme dans sa ceinture et je lui dis:

- Vas-y la voix est libre.

Je fixe son corps qui s'éloigne et entre dans le bâtiment.

Je continue à fixer les alentours. Le rue est calme et silencieuse, seul le bruit des gouttes d'eau qui s'écrasent sur le capot de la voiture brisent le silence.

J'aime la pluie.

J'aime encore plus être sous la pluie, la laisser me mouillé jusqu'au os.

Je me demande ce qu'Hillary va prendre comme dossier. Elle m'a dit qu'elle avait pas trop de travaille en ce moment. Au vu des bâtiments on dirait qu'on est chez le notaire ou une banque. Un centre d'aide pour les personnes. Encore un bâtiment ou les gens trouvent une excuse pour nous prendre l'argent peut-être.

Les murs de la rue sont parsemés de mots écrit à la bombe. C'est ce qui est spécial en Italie. Les gens écrivent dans les rues, ils écrivent ce qu'ils ne peuvent pas dire ou faire. J'aime passer des heures à les lire à y répondre mentalement. À me dire pourquoi on écrirait ça ou qui pourrais écrire ça. J'essaie de deviner l'histoire de ces mots. Un retient mon attention.

É questa la vita che sognavi ?

Non pas celle que je rêve mais je me suis toujours dite que j'aide les gens comme ça. Si je retire la vie à des personnes horribles qui font vivre l'enfer à d'autres, c'est compréhensible ? Je pense que si j'avais eu le choix j'aurais été un truc du style psychologue. J'aime bien écouter ce que les gens ont à dire sur leur point de vue de leur vie merdique. Ça me rassure peut-être quelque part de savoir que je ne suis pas la seule à souffrir parmis ses huit milliards de personne. Peut-être que je suis sadique ? Je me rend bien compte que je suis aussi horrible que ces personnes que je tue.

- Athéna tu m'entends ?

Je sursaute à l'entente de sa voix qui coupe nette les voix de ma tête.

- Oui Hillary je t'entends. Tout va bien ?

- Oui j'ai le dossier je me casse.

- Génial dépêche il y a des hommes qui arrivent.

Je fronce les sourcils en voyant le groupe d'hommes arrivaient. Il y en avait un peu près 6 dont un qui avait l'air plus jeune que les autres. Habillés tout en noir, les cheveux rasés de la même façon, j'en déduit qu'il appartiennent à un groupe. Un clan, un gang. Je sors mon arme de la boîte à gant, par précaution puis sans se faire remarquer, au bout de quelques minutes, Hillary est là.

- Merci. souffle-t-elle

----

Hello ! Voici le prologue, j'espère que vous aimez l'ambiance et le monde.

Pour les phrases en italien j'utilise wordereference et google traduction. Si je fais des fautes n'hésitez pas à me le dire je corrigerais.

À bientôt pour le premier chapitre ! 👋🏼

Fatto con amore C.

Again youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant