Chapitre 4

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Une main vient se coller contre mon bas ventre tandis que quelqu'un tire fermement sur l'une des cordes. Je me retrouver aussitôt sur la pointe des pieds, me voilà suspendue par les poignets ! 

Mes muscles se crispent un peu. Je me décontracte rapidement et le plaisir reprend le dessus. La main sur mon bas ventre fait pression afin de cambrer mon dos au maximum. Mes orteils touchent à peine le sol, me donnant littéralement la sensation de perdre pied. 

Le clic-clac du photographe ne s'arrête plus ; je le sens et l'entends tourner autour de moi, alternant certainement entre gros plans et plans larges. 

- Pas mal, finit par dire l'observateur. 

- Ce n'est pas la position le plus difficile, en même temps, répond mon Maître. 

- Petit à petit tu gagneras en technique et tu pourras faire des nœuds et des figures plus complexes. 

- Et être un peu plus rapide aussi ... 

- Il est inutile d'être trop rapide, A. Prends ton temps. La patience est l'une des vertus que possède ta soumise. Elle est là pour servir ton art, au même titre que le chevalet d'un peintre. C'est un objet, considère là comme tel. Et crois moi : elle prend bien son pied aussi dans cette histoire. 

En disant cela, il bouge un peu sa main et le bout de ses doigts caresse mon pubis. Il a totalement raison, ma chatte ne demande qu'à exploser !

- Si ses cheveux te gênent, tu peux en faire un autre point d'accroche. 

Sans perdre de temps, mon Maître m'attrape les cheveux et me tire ferment la tête en arrière. J'ai de plus en plus la sensation d'être un pantin dont chaque lien contrôle une partie de mon corps ; et je dois dire que j'aime beaucoup ça ! 

Pendant ce temps, l'inconnu continue à passer sa main sur mes cuisses et mes jambes. La caresse est très agréable. Je ne suis pas sûre de s'il fait ça pour son propre plaisir ou le mien, mais je dois constamment me retenir de ne pas soupirer ! 

Maintenant, ma tête est fermement maintenue en arrière, comme pour offrir ma gorge. La corde tire mes cheveux mais cela ne me dérange pas ; j'ai l'habitude de ce genre de traitement et mon cuir chevelu est robuste. Ma bouche est entrouverte. Je me concentre sur cette torture, contrôlant ma respiration, maintenant mes soupirs inaudibles. 

Insolence et punition cruelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant