8. LE SALUT

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As-salamu alaykum !

(que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur vous)







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Celui qui examine le statut de la femme musulmane tel qu'il est décrit dans les enseignements de l'Islam, en conclura que l'Islam préserve la femme des serres du vice et la libère du bourbier de la dépravation. En effet, sous l'égide de l'Islam, elle mène une vie de pureté, de chasteté, de discrétion, de pudeur, d'invulnérabilité, de noblesse, grâce à une éducation remarquable, une moralité éminente, et une grande pudeur, loin des badineries des loups et des pervers. Celui qui réfléchit sur le statut de la femme de l'époque de l'ignorance antéislamique, puis sur sa situation après l'avènement de l'Islam ne peut qu'être frappé par cette réalité.

Al Boukhari a rapporté dans As-Sahih, d'après Ourwa ibn Az-Zoubeir, qu'Aïcha, la femme du prophète sallahu aleyhim wa selam, l'a informé qu'au temps de l'ignorance antéislamique, il y avait quatre sortes de mariage.
- Le premier de ces mariages se faisait comme le mariage actuel c'est-à-dire que l'homme adressait la demande en mariage au tuteur de la femme ou à son père, il lui assignait une dot et consommait ensuite le mariage.
- La seconde sorte de mariage avait lieu de la façon suivante... l'homme disait à sa femme " Quand tu seras purifiée de tes menstrues, envoie dire à un untel que tu demandes à cohabiter avec lui. " Le mari alors s'isolait loin de sa femme et ne la touchait point, tant qu'elle ne montrait pas les indices d'une grossesse résultant de la cohabitation avec cet homme. Aussitôt qu'il y avait grossesse, le mari reprenait, s'il le voulait, ses rapports conjugaux avec sa femme. Cette sorte de mariage ne se pratiquait que dans le but d'avoir un enfant de sang noble et s'appelait Nikkah Al-Istibda'a.
- La troisième sorte de mariage se pratiquait ainsi... un groupe d'individus, de dix personnes maximum, avaient chacun des rapports avec une femme. Quand cette femme était tombé enceinte, qu'elle avait accouché et qu'il s'était passé un certain nombre de jours après son accouchement, elle mandait ces divers individus et aucun d'eux ne pouvait refuser de venir. Puis, lorsqu'ils étaient tous réunis auprès d'elle, elle leur tenait le discours suivant :《 Vous savez le résultat de vos rapports avec moi ; je viens d'avoir un enfant. Cet enfant est ton fils, ô untel donne lui le nom que tu désires. 》La paternité de l'enfant était dès lors attribuée à cet homme qui ne pouvait se soustraire à cette obligation.
- Le quatrième type de mariage était ainsi... un grand nombre d'individus avaient des rapports avec une même femme qui ne se refusait à aucun de ceux qui se présentait. Ces prostituées plantaient devant leur porte un drapeau qui leur servait d'enseigne. Quiconque le désirait n'avait qu'à entrer. Lorsqu'une de ces femmes tombait enceinte et accouchait, tous ses clients se réunissaient chez elle. On convoquait les physionomistes qui attribuaient l'enfant à celui qu'ils jugeaient être le père. Dès lors, cet enfant était déclaré son fils, et il ne pouvait échapper à cela.

Quand Muhammad fut envoyé en tant que porteur de la Vérité, il abolit tous ces mariages païens et ne conserva que le mariage actuel.

En vérité, la femme s'achetait et se vendait comme les bêtes et les provisions ; on la contraignait également au mariage et à la prostitution ; elle était héritée et n'héritait pas ; elle était possédée et ne possédait pas. La plupart de ceux qui la possédaient lui interdisaient de disposer de ses biens sans la permission de l'homme dont elle dépendait. L'époux avait le droit de disposer de sa richesse sans la consulter. Dans certains pays, les hommes avaient divergé sur la question de savoir si oui ou non, elle était un être humain ayant un esprit et une âme éternelle comme l'homme, si elle devait apprendre la religion, si ses actes d'adoration peuvent être valides, et si enfin elle pouvait aller ou non au Paradis ou au Ciel dans l'au-delà. Un concile tenu à Rome décida que la femme était un animal impur n'ayant ni esprit, ni vie éternelle ; mais qu'elle devait pratiquer les actes d'adoration et le service, museler sa bouche, comme on le fait avec le chameau et le chien hargneux, pour l'empêcher de rire et de parler, parce qu'elle est l'instrument du Diable. La plupart des législations permettaient au père de vendre sa fille. Certains Arabes estimaient que le père avait le droit de tuer sa fille, pire que cela, ils estimaient qu'il avait également le droit de l'ensevelir vivante. Parmi eux, il y en avait qui estimait qu'il n'y avait pas lieu d'appliquer la loi du talion à l'encontre de l'homme qui tuait une femme, ni de prix de sang à verser.

L'on pourrait citer bien d'autres exemples d'injustice et de persécution que la femme endurait.

De nos jours encore, la femme qui vit en dehors de l'égide de l'Islam souffre toujours d'une oppression impitoyable, à tel point que certaines non musulmanes en viennent à vouloir bénéficier du même traitement que la femme musulmane.

La journaliste Lady Cook écrit dans la gazette The Echo :《 Les hommes aiment la mixité, c'est à cause d'eux que la femme aspire à ce qui est contraire à sa nature. Et plus la mixité est répandue, plus il y a d'enfants adultérins. C'est une vraie calamité pour la femme. En effet, l'homme qu'elle a aimé la laisse s'enliser seule dans la misère et la souffrance, goûter l'amertume de l'humiliation, du déshonneur et de l'oppression, voire de la mort. Elle s'enlise dans la misère, car la grossesse, avec ses multiples désagréments et malaises, l'empêche de se consacrer à la recherche de son pain quotidien ; dans la souffrance, car elle est dans l'embarras et ne sait plus que faire de sa personne. Elle connaît l'humiliation et le déshonneur. Quel déshonneur peut-il y avoir au-delà de cela ? Quant à la mort, c'est un fait, dans de nombreux cas, elle met fin à ses jours par le suicide ou par d'autres moyens. De son côté, l'homme ne souffre pas de tous ces maux. Le comble de l'affaire, c'est que c'est la femme qui est tenu responsable et c'est elle qui en subit les conséquences, alors que les facteurs de la mixité proviennent des hommes... 》

C'est ainsi que la femme subit une succession de maux, de préjudices, d'oppression et endure une souffrance lamentable. À la fin elle ne souhaite plus qu'une chose : être délivrée de tout cela pour mener sa vie normale et en harmonie avec sa nature et sa constitution physique et ce à quoi elle est prédisposée. L'Islam reste le seul libérateur de la femme, son unique saveur, qui lui assure la gloire, la quiétude et la tranquillité.







À suivre...

L'ISLAM ET LA DIGNITÉ DE LA FEMME Où les histoires vivent. Découvrez maintenant