Chapitre 1

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« Marie, Marie, Marie ? »
Je me levai de mon lit, avant d'ouvrir les volets de la petite fenêtre à ma gauche. Puis je regardai la neige qui était tombée dans la rue. Les rayons du soleil s'engouffraient à l'intérieur et illuminaient le beau visage de Marie. Elle dormait. Ses paupières tiraient un rideau sur ses yeux bleu ciel. Ses lèvres étaient fermées et n'attendaient qu'un baiser.
« Marie, Marie ? ! »
Elle ouvrit ses yeux bleus et fronça les sourcils à cause de la lumière. Je m'assis et caressai sa longue chevelure brune. Elle me sourit. Sa nuisette rouge à dentelle noire était recouverte d'une veste noire. Elle enleva une jambe de la couverture et se couvrit avec le drap soyeux.
Puis je commençait à m'allonger avant de la prendre tendrement dans mes bras.
Elle posa délicatement ses lèvres sur les miennes, enleva sa veste et nos de corps se rencontrèrent.
La matinée se déroula trop vite. Nous nous préparâmes puis mangeâmes et nous nous assîmes près du feu de cheminée...notre Amour était flamboyant !
Je m'appelle Clément, j'ai dix huit ans.
Marie, elle est exceptionnelle !
Ah, c'est une longue histoire qui nous a emmenés à être ensemble !
Autrefois, la grand-mère de Marie, Aurore, vivait en Espagne. Après une lourde crise économique un nouveau président se fit élire et tout le monde disait qu'il était hors norme. Mais peut à peut il fit voter des lois de plus en plus autoritaires et réussit à imposer un parti unique symbolisé par une rose rouge au centre d'un cercle de la même couleur.
La grand-mère de Marie préféra fuir le pays alors qu'elle n'avait que dix-sept ans car il était devenu plus qu'autoritaire...totalitaire !
Aurore avait trouvé refuge en France dans un petit appartement parisien dans lequel elle vécu,jusqu'à sa mort d'un arrêt cardiaque, et dans lequel nous vivons aujourd'hui.
La famille d'Aurore était divisée mais sa mort avait ressoudé celle-ci. Aurore avait été enterré dans le cimetière d'à côté, c'était ce qu'elle avait voulu.
Je regardai Marie, elle était emmitouflée dans sa couverture noire. Elle me regarda à son tour et je sentis son affection.

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