Vingt-huit : Coquine

3.2K 158 56
                                    

️ TW : langage cru et allusions sexuel ⚠️

---------------------------------------------------------

PDV Enola :

- Tu veux que je te plombe stronzo ?

Lamario surplombe à présent son bras droit puisqu'il s'est levé, le gardant toujours dans son viseur. Il m'a abandonné sur la banquette à seulement un mètre d'eux. Lilio lui a perdu son sourire narquois. Malgré l'alcool qui circule dans son sang il semble s'être rendu compte de la dangerosité de la situation.

N'obtenant aucune réponse, il enlève la sécurité de son arme. Se tenant prêt à mettre fin à la vie de son meilleur ami à tout instant. Il semble si déterminé que le moindre geste de la part de Lilio pourrait lui faire commettre l'irréparable.

Je tente de garder mon calme mais si déjà de base l'impulsivité de Lamario me fait peur et l'idée de voir un cadavre ne m'enchante absolument pas, alors de savoir que le futur cadavre est Lilio et quand plus c'est de ma faute me terrifie carrément.

Mes lèvres finissent par elle même s'entrouvrir pour laisser passer un mot qui je l'espère calmera le mafieux :

- Orage.

Immédiatement son regard qui ne quittait pas une seul seconde Lilio vient se figer sur moi. En voyant mon état de panique avancé, il remet la sécurité de son arme et la range pour me rejoindre en une seule foulée.

Pour me rassurer, il me prend dans ses bras sans attendre et glisse sa main dans mon dos pour me faire de douces caresses. Son comportement à changé si rapidement qu'on pourrait presque se demander s'il est bien seul dans sa tête.

Même Lilio semble perdu face à la situation. Alors que si je me souviens bien, ils ont grandi ensemble. La seule explication pour qu'il soit si déconcerté, c'est qu'avec moi le mafieux adapte son comportement pour ne pas trop m'effrayer. Et que surtout c'est une première.

Malgré que je sois dans ses bras, la brute continue de fusiller du regard Lilio. Alors je viens maladroitement, et dans l'espoir de ne pas me faire rejeter, attraper son visage en posant mes mains sur chacune de ses joues pour avoir accès à sa bouche. Et ainsi déposer mes lèvres sur les siennes.

Comme si on lui avait jeté un sort, il se détend aussi tôt et abandonne totalement l'attention qu'il portait à son bras droit. Le baiser s'approfondie de seconde en seconde et à la fin sa langue vient même jusqu'à taquiner l'entrée de ma bouche.

- Je suis désolée...

- Pourquoi tu t'excuses, c'est lui qui est en faute.

- J'aurai pas du regarder, c'est mal. Surtout que je ne lui ai même demandé son autorisation.

- S'il ne voulait pas qu'on le regarde, il avait cas prendre une chambre comme les gens normaux.

- Même c'est mal.

- Ya absolument rien de mal à regarder des gens prendre du plaisir, juste évite à l'avenir si tu ne veux pas que ça soit la dernière chose qu'il feront de leur vie. Et quand à toi, si habituellement je te laisse t'exposer au yeux de tous, ce n'est clairement pas le cas lorsqu'elle est présente. Recommence et même une femme aura plus de couille que toi.

- Désolé mec je sais pas ce qu'il m'a pris.

* * *

On est rentré depuis une demie heure, je viens de finir de me préparer pour aller au lit et je rejoins la chambre pour la séance du jour.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant