Don't leave me ST CLAIR

Chapitre 17 : À moi ;

( Dernier chapitre 😭. Hâte de vous retrouver dans le tome 3 ) 

***

-Mattia-

-deux jours plus tard-

Je me retrouve dans le bureau de Kai. Nous sommes rentrées en Australie. Le trajet était gênant et silencieux.

Stella attendait dans le salon avec les Clark et son frère. Je savais que l'ambiance devait être terrible.

Kai me regardait avec des lames dans les yeux.

- Explique-nous, ordonne-t-il. On veut bien comprendre mais pas si tu ne nous dis rien.

Ne penser pas que je serai venu m'expliquer de moi-même. Stella m'a menacé de faire la grève du sexe si je ne venais pas. Ça motive.

- Je suis désolé pour ce que je vous es fait. Eduardo ne vous aurai jamais fait ça.

En plus elle m'a ordonné de m'excusé.

Bien évidement j'obéis.

- Quoi ?

- Je suis atteint de trouble de l'identité. Je suis plutôt stable ma plupart du temps. Je ne perds plus le contrôle depuis longtemps. Ce qui déclenche mes crises sont souvent lié à Stella-

- Ne mêle pas ma fille à ta folie, me coupa Kai.

- Kai ! le gronda sa femme.

Il se tue.

- Je n'essaye pas de me trouver d'excuse. Vous voulez savoir. Je vous explique.

- Continue, m'encouragea Lou.

- Quand je vous ai fait du mal c'est parce que je la perdais. La perdais me faisais peur et le détruisais.

Repenser au fait qu'elle me passer sous le nez me mettait les nerfs. J'aurai pu la perdre.

- Qui « il » ?

- Eduardo.

C'est pas compliqué putain.

- Je ne comprends pas bien là.

Allez, on actionne ses deux neurones restants ! On y croit !

- Nous sommes deux. Je suis Mattia et Eduardo est Eduardo.

Sans blagues ?

- Qu'est-ce qui t'as rendu comme ça ? me demande Lou.

- Je suppose que je n'ai pas le choix.

Je pris une grande inspiration.

- Ma mère m'a jeté à la rue quand j'avais 6 ans. J'ai grandi dehors toute ma vie. J'étais très instable mentalement. Je n'avais personne et j'étais qu'un enfant. Un jour je me suis retrouvé dans un bar à Paris en 2015. J'avais atterri en France, je ne sais comment. C'était le 13 novembre, j'avais ... 12 ans.

C'était douloureux de parler de cette évènement. J'ai un enfant des rues qui était dans une ville, dans un pays qu'il ne connaissait pas.

- Je me souviens de tout. Je n'arrivais plus à bouger. J'avais fait le mort dans la rue. Je devais faire attention à ce qu'on ne voit pas que je respirai encore. Certain ont tiré dans tas. C'était un attentat. J'y étais. Je me souviens qu'un terroriste était juste devant moi.