Chapitre 6

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Une fois son petit déjeuner terminer, Yasin quitta la table en ignorant totalement la présence de Meryem ce qui l'irritait beaucoup. De loin, la gouvernante, Azra avait assister à la scène, alors elle se proposa de lui tenir compagnie jusqu'à ce qu'elle finisse. Meryem qui avait été un peu hésitante était content face à l'attention qu'elle portait à son égard.

-- Est-il toujours aussi irritable ? Demanda t-elle à Azra qui savait pertinemment que ce genre de question ne tarderait pas à venir.

Elle soupira un moment avant de prendre la parole.

-- Honnêtement mademoiselle, je pense que vous l'avez mit en colère, dit elle en soupirant sous le regard déconcerté de la jeune femme.

-- Je ne suis pas obligée de l'adresser la parole, dit-elle en faisant une moue.

-- Vous savez, très peu de gens arrivent à tenir tête devant monsieur Yamilrez et ceux qui ont osé, ne sont pas rester...

-- Impuni, c'est ça ?

Face au silence de Azra, la réponse était maintenant évidente.

-- Alors je dois m'attendre à être privé de repas, à être privé de sorti ou à être chicotter....

-- Monsieur Yamilrez n'est pas violent ! S'écria t-elle.

-- Donc je dois comprendre que son cycle social le craint parce que monsieur n'aime pas qu'on s'oppose à ses décisions ? Dit elle avec de l'ironie.

-- C'est à peu près ça et à vrai dire, si son cycle social vous avez vu en train de le confronté, beaucoup d'entre eux penseraient que vous êtes folle, dit elle en se grattant la nuque avec un regard désolé comme si elle craignait de l'avoir vexée.

Mais à sa plus grande surprise, Meryem était en train de rire, si Azra n'était pas au courant de la raison de son mariage avec Yasin, elle l'aurait prit pour une folle.

-- Excusez moi s'il vous plaît, dit elle en se reprenant, c'est juste que je trouve ça extrêmement drôle.

-- En tout cas le conseil que je peux me permettre de vous donner, c'est d'éviter de le mettre en colère.

Meryem acquiesça son conseil sans le prendre vraiment au sérieux. Elle avait aider Azra à débarrasser le petit déjeuner, celle ci avait tout fait pour l'empêcher, mais c'était peine perdu. Meryem retourna dans sa chambre, elle passa un coup de fil à sa mère et sa meilleure amie. Elle voulait tellement sortir de ce manoir, mais elle ne savait pas par qu'elle moyen. Alors elle fouilla toute la maison à la recherche de cet homme détestable pour lui faire par de sa requête. Au bout d'un moment, elle reçu une notification provenant de son téléphone, sans aucune preuve de vigilance, elle regarda la notification tout en continuant de marcher jusqu'à ce qu'elle heurte un torse dur, ce qui la fit trébucher. Elle leva la tête et vit celui qu'elle cherchait depuis un long moment, celui qui faisait une tête de plus qu'elle.

-- Ne savez vous pas regarder devant vous ? Dit il avec sa froideur inlassable.

Pourquoi est il toujours aussi désagréable ?

-- Pardonner moi, en fait je vous cherchais, commença t-elle doucement.

Il semblait surpris.

-- Pour vous excusez ?, Dit il avec un regard interrogateur.

-- Pas vraiment mais...

-- Alors vous pouvez retourner dans votre chambre, lança t-il en lui tournant le dos et en se dirigeant vers une porte.

-- S'il vous plaît attendez.

-- Vous avez dit que nous ne sommes pas obligés de communiquer, dit il sans cacher son mécontentement.

Entre amour et argentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant