🖤 - Charles Leclerc et Pierre Gasly

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Je sens le battement de mon coeur s'intensifier, entre l'alcool et Pierre qui me guide jusqu'à son lit, je crois bien qu'il va exploser. Tout mon corps est en éveil, je perd progressivement tout contrôle sur mes actions, soudainement, ses lèvres me manquent terriblement alors  je me jette sans réfléchir sur sa bouche. Il passe une main le long de mes hanches puis dans mon dos pour défaire l'attache de ma robe. C'en est trop pour moi je lâche un léger gémissement, cette tension entre lui et moi existe depuis bien trop longtemps. Sentir ses mains sur ma peau nue me fait l'effet d'une drogue, un instant je regrette d'avoir bu car je n'arrive pas à me concentrer, j'ai envie de me rappeler de chaque instant à partir de maintenant.

Il me pousse sur le lit et retire complètement ma robe, sa main glisse sur mes cuisses mais elle est très vite remplacée par sa bouche. Il se glisse jusqu'entre mes cuisses et décale ma culotte avec ses dents, je me mord la lèvre pour ne pas faire de bruit mais sa langue rencontre ma peau fini par m'arracher un gémissement. Il se relève et vient au dessus de moi,

« Maïa, je t'ai dis de pas faire de bruit »

Il place alors sa main fermement sur ma bouche et glisse deux doigts en moi, nos regards s'attirent sans pouvoir se quitter. Ses doigts sont bien trop habiles, je sens l'orgasme monter, mais soudainement plus rien, il vient de se retirer, je l'interroge alors du regard,

« Tu pensais finir sans moi ? »

Je suis extrêmement frustrée, mais ilm excite beaucoup trop alors je lui souri, j'adore le provoquer. Mais il trouve ça bien moins drôle que moi, il baisse son jean et rentre en moi brusquement, ce qui m'arrache évidement un gémissement. Sa main viens agripper mon cou, 

« Je vais te baiser Maia, et aucun son ne va sortir de ta bouche, tu m'as compris ? »

Je lui fais signe de la tête, il affiche un air satisfais, puis enfin commence ses vas et viens. Ses mouvement s'accélèrent rapidement, j'aime tellement ça ! Il commence a m'être bien trop dur de garder le silence, je pense que ma lèvre va finir par saigner tellement j'y enfonce mes dents. Il vient tendrement soulager ma lèvre avec un baiser, mais il reste coller à ma bouche, nos légers gémissements se mêlent étouffés par nos lèvres. Il fini par se décoller pour m'observer, ses yeux sont remplis de désir, 

« Maïa tu m'excites bien trop, tu peux pas t'imaginer depuis combien de temps je me retiens »

Oh je sais, mon désir envers lui n'a fait qu'augmenter depuis le jour où je l'ai rencontré, jamais je ne me serait imaginé passer le pas, et instant je ressens de la culpabilité. Il le voit, alors il m'embrasse plus rigoureusement pour me faire oublier. Il sort de moi pour attraper mes hanches et me retourner, il saisit mes cheveux, et  je me retrouve cambré avec sa bouche contre mon oreille, son souffle chaud dans mon cou m'excite encore plus. Il rentre en moi et sa main passe automatiquement de mes cheveux à ma bouche, cette position va me faire finir, il tape fort et exactement où il faut. Il sort pour mieux se replacer, et je me relâche un peu,

« Bouge pas »

Sa voix est ferme et je ne peux m'empêcher de lui obéir, alors je m'exécute. On retrouve alors notre position et après seulement quelques coups de reins je sens que je vais finir, j'essaye de la prévenir mais sa main est sur ma bouche

« Je sais Maïa, vasy »

C'est trop pour moi, je fini et je le sens finir juste après moi, ses mains agrippées sur mes hanches et sa bouche dans mon cou. Il m'embrasse et file dans la salle de bain, je me sens terriblement mal... j'ai tellement aimé... Je me rhabille rapidement, je veux descendre et oublier ce qu'il vient de se passer  mais je n'arrive pas a zipper ma robe.

« Pierre ? »

Il entre dans la pièce déjà habillé, et ferme délicatement ma robe, il fini par déposer un léger baiser sur mon épaule.

« On ne doit pas perdre de temps, normalement ils ont pas du se rendre compte qu'on est parti. Si jamais on te demande, j'étais malade et tu m'as accompagné chercher un cachet.

- Ca marche »

Il se dirige vers la porte, je le suis de près, je suis remplie de culpabilité je veux juste m'échapper de cette chambre. Il ouvre la porte brusquement mais s'arrête net, il se décale lentement  et j'aperçois Charles. Il est en larmes assis dans le couloir, en un instant tout s'effondre, et je sens une larme coule le long de ma joue en silence.

« Mon meilleur amis, t'es sérieuse Maïa ? »

Je ne serais dire si il est plus en colère ou totalement effondré, Pierre essaye de parler mais Charles le coupe,

« Mec me parle pas s'il te plait »

Il se relève, Pierre comprends qu'il n'a plus sa place dans cette discussion et part. J'ai l'impression que mes poumons se sont vidés comme un vieux ballon de baudruche. Je n'ai jamais vu Charles comme ça, et je sais à cet instant que je l'ai perdu. 

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