Chapitre 1

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Catarina

Trente minutes. Ça fait exactement trente minutes que j'attend l'arrivée de mon cousin qui était sensé venir me chercher a l'aéroport. Je ne sais pas pourquoi je m'imaginais qu'avec le temps mon cousin serai peut être devenu ponctuel mais apparement certaines choses ne changent pas. Je relève la tête de mon téléphone après avoir regardé si il m'avait pas envoyé un message, comme je le pensais il en a pas pris la peine. Bien sûr. Pendant un instant j'observe les gens autours de moi retrouver des personnes proches, s'enlacer, ou encore des hommes d'affaire rentrer de voyage, une maman serrant fort son fils dans ses bras.
Et moi je suis là les bras ballants comme une idiote à attendre un cousin qui je le sais ne viendra pas.

Bon je vais me débrouiller toute seule ce sera plus simple. Je décide de prendre mes valises et me dirige vers la favélas à pied, étant à deux heures je ne vois pas l'interêt de dépenser le peux d'argent que j'ai dans un taxi. De toute façon j'aurai jamais assez.

Motivation.

**

Ça doit faire à peux près une heure que je marche, je suis sur et certaine d'avoir des cloques sur chacun de mes orteils, mes cheveux me collent au front a cause du soleil qui me tape sur le crâne. Marcher sous 33 degrés avec deux valises qui doivent faire le double de mon poids je peux vous assurer que c'est pas une partie de plaisir. Même si deux voiture ce sont arrêtés et mon proposés de me déposer j'ai refuser poliment à chacun d'entre eux, on sait jamais. Je décide de me mettre sur le côté histoire de faire une petite pause pour me rafraîchir si je continue comme ça je vais m'évanouir avant d'arriver. Mon téléphone vibre dans ma poche je répond en voyant le nom de Rafael sur l'écran

- Onde você é? Crachais-je en décrochant le téléphone avec rage

- Rina eu prometo que não é minha culpa, je suis désolé on a eu un petit problème en dehors de la ville il a fallu que j'aille régler ça, où est ce que tu es ? Me dit-il

- Tu me soule Rafael vraiment soufflais-je
je suis sur la route de la favélas je devrais arriver d'ici une heure à cause de tes bêtises si le soleil ne m'as pas fait rôtir avant lui dis-je lassé

- Je ne peux pas passer te chercher j'en ai pour un bon moment, je suis vraiment désolé, je t'ai laissé la clef sous le pot de fleur devant la porte. Je serai rentrer avant la tombée de la nuit je te prom..

Je lui ai raccroché au nez. Ça fait six ans que j'attend avec impatience de revenir dans ma ville natale, de revoir mon cousin et monsieur ne peux pas être présent pour m'accueillir. Enfin bon je ne peux pas me permettre de passer pour la petite capricieuse alors que j'ai décider de partir de cette ville de mon pleins grès. Enfin je dirai plutôt pris la fuite.

**

Au bout d'une heure je vois apparaître devant moi la favélas Vidigal. Ma favélas. J'avoue que je ne pensais pas ressentir autant d'émotions en remettant les pieds ici. Avant de pouvoir poser un pied dans la favélas un garde m'interpelle en me demandant ce que je viens faire ici,  j'hésite à l'envoyer chier mais me décide à lui expliquer la situation et il se décide enfin à me laisser passer. Je me dirige à bout de force vers ma casa qui se situe à moitié hauteur de la favélas. Le regard poser sur tout ce qui m'entoure. Les petites casa décorés de fleurs, les enfants en train de courir un peux partout, l'épicier assis sur son tabouret devant son magasin. Les mães en pleine préparation de repas pour leurs petite famille. Mon regard s'assombrit en apercevant les soldats fumant une cigarette, certains en pleine discutions avec de jolie fille, d'autres nettoyant leurs armes. Oui certaines choses n'ont pas bougés.

CatarinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant