Don't let me love you

1 : Rentrée

Inaya

J'ouvrais les yeux faiblement, les rayons du Soleil frappaient mes iris violemment.
Mon corps était rempli de courbatures à cause de ma position inconfortable. Ma maman avait décidé de me déposer devant le lycée pour la rentrée.

- Eh réveille toi et bougent tes fesses de ma voiture, dit-elle en me secouant pour que je me réveille.

- Mmh, répondis-je d'une voix endormie.

Je prenais mon sac et descendais de la voiture. Mon cerveau était encore endormi et j'avançais comme un zombie vers l'entrée de l'établissement.
Les couloirs étaient bondés de monde, le bruit lui était assourdissant entre se qui parlent et les cris de retrouvailles de certains. J'avais clairement des envies de meurtres. Je cherchais ma salle dans cette immense labyrinthe. Je ne comprends pas l'utilité de mélanger les lycéens et les étudiants.

- Excusez-moi savez vous où se trouve la salle 208 ? posais-je à un groupe de filles.

Elles me regardaient d'un regard hautain. Je suppose que je suis vêtu comme un mec. Je ne sais pas vraiment m'habiller comme toutes ses filles. J'ai des formes, si je m'habille dans des vêtements pour femmes, je serai habillée de façon "provocante" pour certain. Ce raisonnement est merdique mais le jour où je me suis confiée à mon ancienne meilleure amie, elle m'avait dit que si je n'avais pas portée de robe peut-être qu'ils ne m'auraient pas fait d'attouchements sexuelles. Je pense qu'elle avait en quelque sorte raison peut-être que s'était de ma faute...

- Oui, tout droit et tourne à gauche, me répond l'une d'entre elles.

Je présume que c'est la "chef" du groupe.

- Merci, dis-je rapidement avant de prendre le chemin indiqué.

Je repris mon chemin quand j'entendis la fille m'ayant répondu tout à l'heure dire :

- Elle s'habille comme un mec et son visage est horrible, ses cernes sont aussi noire que sa peau, dit-elle en lâchant rire rempli arrogance.

Ma peau serait-elle un inconvénient pour moi dans ce bahut. Les blancs étaient nombreux mais ils y avaient une grande diversité raciale. Je ne comprends pas la remarque sur ma peau et mon teint. Je suis quelqu'un d'aigris quand je suis fatiguée.

- Pardon ?, dis-je en me retournant.

- J'ai juste dit que t'avais besoin d'une styliste. Si tu veux, je veux bien t'aider, dit-elle avec un ton condescendant.

- Vu ce que je vois maintenant je préfère passer mon tour, dis-je un ton sarcastique avant de reprendre mon chemin.

- Pétasse, dit-elle avec mécontentement.

- Merci du compliment, j'aurais plutôt dit salope pour toi, c'est assez raffiné pour te décrire, dis-je sans prendre la peine de me retourner.

Je continuais ma route en espérant qu'elle m'ait donné la bonne salle.
J'arrivais devant une porte, j'ouvrais doucement celle-ci...

- Les gars, qui a pris mon caleçon sérieux, vous déconnez là, dit un mec complétement à poils.

La salope, elle venait de m'amener dans les vestiaires des mecs. Je voyais des paires des fesses et de couilles se baladés à l'air. Figé à cause du choque, je regardais la scène incrédule.