𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐇𝐈𝐑𝐓𝐄𝐄𝐍

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CHAPITRE À LÉGERS CARACTÈRES SEXUELS

𝐁𝐄𝐀𝐂𝐎𝐍 𝐇𝐈𝐋𝐋𝐒
𝐋𝐎𝐅𝐓 𝐃𝐄 𝐃𝐄𝐑𝐄𝐊 𝐇𝐀𝐋𝐄

𝐇𝐔𝐈𝐓 𝐇𝐄𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒 (𝐀.𝐌.)

𝐏𝐎𝐈𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐕𝐔𝐄
𝐃𝐄𝐑𝐄𝐊 𝐇𝐀𝐋𝐄

𝐐𝐔'𝐄𝐒𝐓-𝐂𝐄 𝐐𝐔'𝐎𝐍 𝐄𝐒𝐓 𝐂𝐄𝐍𝐒𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐄 ?
Deux âmes surnaturelles en peine ?
Qui n'attendent que d'être réunies ?

Foutaises.

J'aime pas ça.
J'aime pas cette attirance.
J'aime pas la façon dont elle me regarde.

Je déteste ça.

Alors pourquoi ?
Pourquoi fallait-il que je sois lié à une gamine ?

Une gamine particulièrement mature, aux traits adultes, avec un mental d'acier.

Mais je n'y pouvais rien.
Parceque ce que je venais de dire était faux.

J'adorais ça.

La lueur dans son regard.
Cette manière de ce réfugier dans mes bras.
Cette violente attraction.

J'aimais ça.

— Derek...

Je me suis arrêté, et j'ai risqué un regard vers elle.

J'avais l'impression qu'elle c'était requinquée.
Elle avait débranché chacune de ses perfusion, et c'était débarrassée de son dispositif respiratoire.

Et finalement, ses yeux ont attrapé les miens.

— Non. Prononçais-je brusquement. Il en est hors de question.

— Pourquoi ? Elle sortit du lit. Ce n'est pas ce que tu voulais depuis le début ?

Je ne lui répondis pas, me contenant d'avaler ma salive en détournant le regard

C'est vrais, c'est ce que je voulais mais...

— C'était pas aussi violent...

— Derek... Elle s'approcha de moi. C'est moi qui te le demande... Tu ne me force pas...

Elle me rendais si vulnérable.
J'avais l'air d'un enfant pris en flagrant délit.

J'ai soufflé.
Essayant d'extérioriser cette envie écrasante.

Et à mon plus grand malheur, j'ai fini par croiser ses pupilles dilatés.

— Qu'est-ce que tu crois...!? Dit-elle brusquement. Tu pense que moi je ne la ressent pas...? Je l'ai juste étouffée par d'autres pensées ! Où il est !? Où est ton instinct animal !?

— April... Commençais-je entre mes dents. Je vais pas me contenter de te mordre..!

On allait sombrer dans la folie.
Fallait qu'on rendre complémentaire nos âmes.
Notre vrais nous.

Notre enveloppe charnelle était dirigée par notre double vie, nous rendant faible, jusqu'à ce qu'on en finisse.
On savait pertinemment ce qu'on voulait, mais fallait être rationnel.

— Fait-le...  Fait moi tienne...

J'ai fini par violemment coller mes lèvres aux siennes, me laissant aller.
Je la sentait s'accrocher désespérément à mes lèvres, entourant ma nuque de ses bras, pour nous coller jusqu'à ne plus laisser le moindre molécule passer entre nous.

𝐁𝐑𝐄𝐀𝐓𝐇 & 𝐃𝐄𝐀𝐓𝐇Où les histoires vivent. Découvrez maintenant