Chapitre 7

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Après avoir payer les courses et les avoir misent dans leur voiture, Sinam invita Meryem à manger dans un café qui n'était pas loin de leur voiture. Ils entrèrent dans le café, un serveur les accueillit en leur donnant une table qui était un peu éloignée des autres mais proche de la fenêtre.

— Alors, dis moi comment vas tu ?

— Comme vous pouvez le voir, je vais bien, dit-elle en regardant autour d'elle, et vous ?

— Je vais bien, enfin... depuis que tu es parti j'essaye d'aller bien, puisque maintenant que tu n'es plus là, je dois trouver une nouvelle directrice financière, dit il en la fixant intensément.

— Alors je vous souhaite bon courage, dit elle en faisant un point en l'air en signe de courage.

— Merci c'est gentil, tu as finalement acceptée de travailler dans son entreprise ?

— Eh bien je n'ai pas trop le choix, vous savez, répondit elle voyant de qui il parlait, au moins je ne serai pas au chômage.

— Tu sais Meryem, tu n'est plus obligé de me vouvoyer.

— Je sais c'est juste une habitude, dit elle avec un petit sourire.

— Que tu devrais changer, dit il en la regardant avec tendresse, sinon comment ça se passe avec Yasin ?

Le simple fait d'avoir évoqué son prénom suffit à faire disparaitre le petit sourire qui c'était dessiner sur son visage et au même moment, le serveur était avec les menus.

— Pour tout vous...te dire, dit elle en rattrapant son erreur de justesse, il est difficile à vivre, il est tellement détestable et il est doté d'un désagrément sans pareil, mais parfois il sait se montrer...moins détestable.

— Je dois t'avouer que mon frère n'est pas très doué dans les histoires d'amour, dit il en frottant sa barbe naissante.

— Nous ne sommes qu'à quelques jours de ce "mariage" et je suis déjà en train de réfléchir à la date du divorce.

Sans se retenir, Sinam laissa échapper un rire, ce qui fit ricaner Meryem.

— Par contre Meryem, dit il en reprenant son sérieux, je veux que tu saches que ce n'est pas ce mariage qui va stopper mes sentiments pour toi.

Meryem ne répondit pas, vivement embarrassée par le sujet. Sinam n'était pas passer par quatre chemins en lui disant cela, elle ne connaissait peut être pas assez la famille Yamilrez, mais elle était sûr et certaine d'une chose, ces deux frères étaient en rivalité. Autrement dit, s'étaient des frères rivaux.

Sinam appela le serveur pour commander et comme il vit que la jeune femme n'avait pas encore choisie, il commanda à sa place et ne pouvant plus supporter son silence, Sinam le rompu.

— Je t'en supplie Meryem, dit quelque chose, dit il en posant soudainement sa main sur la sienne.

— Voyons, que veux tu que je te dise ? Dit elle en enlevant précipitamment sa main, tu dois refouler ses sentiments, je suis marier avec ton frère et même si ce n'est pas un mariage désiré, ça reste un mariage et je ne veux pas être accuser d'infidélité.

Sa réponse fut accueillie par un rire sans joie.

— Refouler mes sentiments pour toi ? Je ne peux pas, je suis désolé mais c'est impossible, dit il en buvant d'un trait le verre d'eau récemment apporter par le serveur. J'ai essayé de les refouler pendant si longtemps, mais malgré ça je n'y arrive pas.

— Je t'en pris ne dis pas ce genre de choses, imagine si il t'entendait dire ça, tu seras foutu, dit elle exaspérée.

Les assiettes fut apporter par le serveur. Meryem avait prit un chocolat chaud avec un gâteau au chocolat et Sinam avait lui aussi prit un cappuccino avec un croissant. Ils remercient le serveur qui s'éclipsa.

Entre amour et argentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant