Chapitre 3: Tout coule

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Je passe la porte de ma chambre et la referme d'un coup afin d'éviter les courants d'air : je laisse toujours ma fenêtre ouverte pour évacuer l'odeur de tabac. La poignée de porte se redresse lorsque je sens son parfum, je souris dans le coin.

« Pas si sexy à vrai dire, je demande à voir plus pour pouvoir en juger ce qu'on dit »

« Ethan ! tu m'as fait peur ! mais comment t'es monté ? et qu'est-ce que tu fais là surtout ? » hurle, effrayée par son effraction alors qu'il est assis sur le rebord de la fenêtre, posé à côté de mon cendrier là où j'ai l'habitude de fumer.

« J'avais envie de te voir, j'aime le son de ta voix. ».

Il écrase son mégot dans le cendrier, se redresse et entre dans ma chambre en refermant la porte.

« Ethan, je t'en supplie, tu ne peux pas rester ici, mes parents vont t'entendre, et puis je suis nue enfin ! »

Je tente de le repousser de ma chambre mais trébuche contre le tapis de ma chambre et me fait tomber sur lui.

« Emma ? tout va bien en haut ? L'eau coule n'oublie pas ! » cria maman d'un air effrayé, je dois à tout prix l'empêcher de monter

« Oui maman ça va ! j'ai trébuché sur le tapis en voulant récupérer mon enceinte Bluetooth pour la musique » répondis-je en priant pour ce mensonge.

« Tu es sûre rien de cassé ?? »

« Oui oui tout va bien vraiment ne t'inquiète pas maman vraiment » insistais-je.

Un silence survient dans la chambre. Je suis sur lui, accoudée au-dessus de son visage pour ne pas l'écraser, je ne tiens plus ma serviette pour me couvrir. Il laisse glisser ses hanches le long de mon buste, je sens ses paumes frôler contre ma peau. Il me sourit :

« Alors, qu'est-ce que tu en dis ? »

J'aime la sensation de le sentir contre moi, je sens son parfum exquis.

« Je n'en sais rien, qu'est-ce qu'on fait ? »

Je ressens une chaleur inconnue dans le bas de mon ventre, une tension chaude dans le bas du dos qui me fait du bien.

« J'ai envie de toi, Emma. »

A la suite de ces mots, la température de mon corps bouillit. Ses mains brûlent sur ma peau, je les sens s'ancrer dans le creux de mes hanches.

« Tu sais quoi ? et puis merde putain. »

Je serre mon bassin contre le sien, il m'agrippe la hanche d'une main et, d'une autre, remonte et m'attrape la nuque. Il m'embrasse, si sensuellement, fougueusement, je n'entends même plus l'eau couler ni la télévision du salon. Il n'y a que lui, que nous.

Il enlève mon haut tandis que je reste dans le creux de son cou. Je me redresse, mon haut est jeté dans le coin de la pièce. Je me redresse sur lui et lui ôte à son tour son sweatshirt. Il se relève, me porte et m'assoit sur le bord du lit.

« Écarte les jambes, et laisse les écartées tant que je te le l'ordonne ».

Il se redresse et s'éloigne à quelques pas, enlève son bas de pantalon, puis son caleçon qu'il laisse tomber. Il s'approche de moi, remet sa main contre mon cou, et de sa main droite, descend et laisse entrer un doigt en moi. Je le regarde, languis de plaisir, et pousse un cri maladroit.

« Continue et tes parents vont monter. Tais-toi. »

Il réinsère son doigt, entame un mouvement de va-et-vient à l'intérieur de moi. La sensation de chaleur ne cesse de disparaître, au contraire, et laisse entrer un second. Je fonds de plaisir, il m'embrasse en même temps.

Ethan s'écarte un instant, je ne sens plus contrôler mon corps. Je décide de resserrer mes cuisses, quand d'un coup il bondit vers moi et me les réouvre violemment.

« Qu'est-ce que je viens de te dire, hein ? »

Il s'agenouille au bord du lit, approche son visage de mes cuisses, et laisse glisser sa langue contre mes lèvres. Je ressens tout, la chaleur et le plaisir que je ressens est indescriptible. Il me fait du bien. Il rentre sa langue, puis y insère un doigt, plus au fond, et me doigte plus frénétiquement ; je ne peux me retenir de geindre, et mords la peau de ma main en me tordant de plaisir sur le lit.

Il se relève et monte sur moi, me reprend les hanches pour me remonter sur les coussins vers la tête de mon lit. Je suis couché, il est entre mes cuisses. Je le regarde, il est à couper le souffle. Il prend mes poignets de sa main bien plus grande que la mienne et les remontent au-dessus de ma tête. Il fait glisser son corps contre le miens, nos souffles expirent ensemble. Il glisse de plus en plus intensément, quand d'un coup, il se laisse entrer en moi. C'est si bon, si chaud.

« Tu n'as pas mal, ça va ? » demande-t-il une fois au fond de moi.

« Tout est parfait Ethan, je suis à toi. »

De ces paroles commence une session si intense et sensuelle que je ne pourrai en dormir de la nuit ; il rentre en moi, entame des va-et-vient à l'intérieur de moi avec son pénis, je le sens dans toutes les parois de mon vagin. Il va de plus en plus fort, je ne peux pas gémir, je l'embrasse et me mord la lèvre pour m'empêcher de crier. Il me relève le bassin avec sa main et place un coussin en dessous de mes reins, puis recommence de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je n'ai jamais pris autant plaisir, il tape au fond de mon vagin et me fait trembler de plaisir. Il agrippe ma gorge, ralentis ses coups de rein, et puis me chuchote dans le creu de ma nuque « Emma s'il te plaît, jouis pour moi. »

Sur ces mots, je hoche la tête et lui fait signe de recommencer aussi fort, ce qu'il fait. Je sens son bassin taper contre mes cuisses, je sens son cœur battre contre ma poitrine, je sens son corps chaud en moi. D'un instant, je resserre mon périnée et me met à frissonner, puis il se retire, et crache sur mon piercing au nombril. Nous avons joui.

C'était intense et si bon. 

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