The Thief [KokonoixOC] OS

The Thief.

"You loved me enough to let me down."

Cela fait plusieurs semaines, que de l'argent liquide destiné au Bonten, est volé. Sur plusieurs transactions, se déroulant habituellement sans accro, on a retrouvé les hommes ligotés et l'argent avait disparu.

Les cadres du Bonten enragent. En particulier, Kokonoi Hajime. Il commençait sérieusement à bouillir.

"Pour faire ce genre de coup avec un timing aussi précis, il faut que ce soit organisé par quelqu'un de très intelligent."

"Donc... assez intelligent pour ne pas se faire attraper."

Même avec ce constat, Koko n'avait pas cessé de chercher. Hors de question qu'on le dépouille plus longtemps.

Ce qui était assez étrange, c'était que le vol ne se portait que sur les transactions les plus importantes. Donc, en toute logique, le voleur était renseigné.

Il avait fallut des semaines et un nombre incalculable d'heure de sommeil perdu à Koko, pour enfin tenir une piste.

Il se rend donc aujourd'hui, seul, conformément à son plan, sur le lieu de la prochaine grosse transaction du Bonten. Il compte bien ramener le corps de ce voleur au QG.

"Comme ça, ils arrêteront de me prendre pour un comptable incapable."

Seulement, lorsqu'il arrive sur les lieux, il est déjà trop tard. Les hommes chargés de l'échange sont ligotés, à terre. Il se précipite vers eux, pour recueillir des informations.

- Il... il vient de partir. L'informe l'un d'eux, lui désignant du doigt la direction qu'il doit suivre.

Selon les dires des hommes, il est partit il y a une minute ou deux. Alors, il se dit que s'il ne voit personne sur son chemin, c'est que le voleur a dû se planquer. Il devait savoir qu'il viendrait, mais comment ?

Il ouvre n'importe quelle porte, correspondant à un endroit qui pourrait servir de planque. Il ne trouve rien, jusqu'à ouvrir un entrepôt, pointant son arme devant lui.

Il tombe sur une femme. Tremblante, les mains en l'air, la tête baissée et sanglotant de peur.

- Pitié... me faites pas de mal. Je... je m'appelle Ada. Je... je travaille chez le fleuriste à côté. Je... je suis venue me planquer ici... un... homme est venu nous menacer... pitié. Ne me faites pas de mal.

Ce doit sûrement être ce voleur à la con, qui les a menacé. Pense Koko. Il range son arme. Malgré la pénombre du lieu, il remarque une cicatrice sur tout le côté droit du visage de cette femme apeurée.

- Ça va. Calme toi. J'ai rangé mon arme. Je ne vais rien te faire. Est ce que tu sais, par où cet homme est partit ?

- Je... je ne suis pas sûre... je suis sortie par l'arrière... je...

- D'accord. Calme toi.

Elle doit avoir tellement peur de cet homme et de lui, que Koko se dit qu'elle est incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Mais, il essaiera sûrement de venir la voir demain au travail, lorsqu'elle sera plus calme. Elle est sûrement la meilleure chance qu'il a d'attraper cette enflure.

- Je m'en vais. Tu n'as rien à craindre de moi. Je suis désolé.

Elle tremble toujours quand Koko referme la porte. Après quelques minutes, la jeune femme baisse ses mains et se fend d'un rire.

- Toujours aussi débile, celui là. Dit elle fièrement dans un soupir. Au moins, il ne m'a pas reconnue. Fait elle, touchant sa cicatrice sur toute sa longueur.