Ce jour là...

Toujours ce travail de groupe

PDV: Kayla

Je rentrais chez moi après avoir perdu tout un après midi où j'aurais pu faire...quelque chose. Nous avons décidé d'aller au studio samedi prochain. Et je vais vous épargner mon ennuyante routine cette fois. Donc le lendemain, je retrouvais encore une fois les deux inséparables sur le chemin de l'école.

-Alors ce rendez-vous ?!, criait Clara en secouant la main de loin.

(Et merde.)

Je regardais Ambre d'une façon "Are you serious?", ce qui la fit lever les mains d'une façon "C'est pas moi.".

-De quoi tu parles ?, demandais-je alors nerveusement.

-Fais pas genre, repris-t-elle, c'est Mélissa qui me l'a dit.

-Ah, répondait-je sans vraiment être surprise. En même temps, c'est très loin d'être étonnant.

-Du coup ?

-Du coup quoi ?, entamais-je l'opération double question.

-Bah, ils s'est passé quoi au rendez-vous ?

-Et pourquoi tu veux savoir ?

-Parce qu'on est pote, non ?

-Est-ce que je te demande de quoi t'a rêvé, moi ?

-C'est quoi le rapport ?

-Ah, tu sais pas ?

-Tu veux vraiment pas me dire ?

-À ton avis ?

-OK, je la ferme.

-Si tu veux, parlais ma bouche alors mon cerveau disait plutôt un truc du genre "KO! I WIN!".

Je regardais Ambre, la remerciant de m'avoir appris cette technique infaillible.

-C'est pas que je m'en fous pas, commençait-la concernée, mais est-ce que tu as écrit les paroles de la chanson que tu dois chanter dans précisément 17 jours ?

-Ah oui, je me suis même pas encore inscrite.

-Tu vas pas le faire hein ?, doutait Clara.

-Mais si~ je vais m'inscrire aujourd'hui.

-Ouais, c'est ça. Je vais t'accompagner.

-Ça me blesse tellement que tu ne me fasses pas confiance, tu sais ?, surjouais-je.

Nous avons ri un bon coup et blablater sur tout et rien (surtout rien) avant d'aller en cours.

Il n'y a rien eu d'intéressant durant le cours. Juste un mec qui a dansé le logobi sur la table et un autre qui est sorti à cause d'un quoicoubeh à la prof.
À la pause, j'attendais Ambre et Clara, mais il y avait qu'Ambre qui s'approchait de moi.

-Elle est en pls aux toilettes, me dit-elle sans que je lui demande, et vu que je suis ce personnage secondaire qui n'a aucun n'autre ami part les personnages principaux, je suis venu à sans elle.

-Ah. Cool. Allons-y.

On marchait en direction de tableau d'inscription, quand je crus voir Lucas de dos qui terminait d'écrire son nom. J'eus un bref espoir qui s'évanouit après avoir effectivement vu le nom de Lucas sur le tableau d'inscription. Il s'était inscrit pour jouer au piano. J'ignorais qu'il en jouait, ce qui est logique étant donné que je ne lui ai parlé que trois fois dans toute ma vie. Je m'inscrivais donc dans la catégorie "chanteur/se" avant d'aller en cours. Je décidais à la fin de celui-ci d'aller au CDI pour enfin commencer les paroles de cette fichue chanson. Et à la fin de la pause, je retournais en classe en ayant plutôt bien avancé.

La journée continua sans Clara qui était rentrée chez elle pour maux de ventre. C'est donc arrivé à la maison que je lui envoyais un message lui demandant si elle allait bien ; ce qu'elle me confirma en ajoutant qu'elle avait juste ses règles. C'est vrai qu'elle en avait toujours eu des douloureuses et je pense toujours qu'elle devrait consulter, mais elle refuse à chaque fois de m'écouter.

Je sortis de notre conversation, étant déconcentré par une veste sur la chaise, ce qui était déjà bizarre vu qu'ils sont normalement tous soit sur le porte-manteau soit dans leurs armoires, mais qui en plus ne semblait appartenir à personne de famille. Je ne fus pas longtemps interloqué par ce petit détail et allai vaquer à mes "occupations". Une d'elles était d'ailleurs de continuer ce supplice que je me suis moi-même infligée : Écrire une chanson ! J'avais, au CDI, déjà trouvé une instru et commencé le premier couplé. Je continuais dons le travail jusqu'à le finir quand le soleil était déjà couché. Je concluais donc ma journée de façon la plus normale qui soit.

Il y eu rien à signaler le jour suivant, à part peut-être le fait que Clara soit absente et qu'une rumeur qui circulait disait que l'école préparait un truc pour le début d'année. Je passais donc un vendredi assez calme qui me paraissait comme une prévention que le lendemain n'en aura rien.

C'est ainsi que samedi arriva avec la vague de pressentiments qu'elle me procurait.