~6~

103 5 2
                                    

J'avoue j'appréhende beaucoup, j'ai peur qu'il me reconnaisse.

Mais en même temps s'il me reconnaît ça ira plus vite.

La voiture s'arrête.

- A toute à l'heure jolie demoiselle, t'en fais pas je serais dans la salle pour te surveiller de loin. Hélios et Éliot seront en haut.

J'hoche la tête.

C'est parti Lya.

Je descends de la voiture et avance derrière les garçons. Hélios chuchote quelque chose a l'homme de l'entrée et il nous laisse passer. Et les trois garçons se dispersent.

Me voilà seule, avec un bracelet électrique, dans un palais rempli de gens dangereux.

Une femme avec un plateau me propose une coupe que j'accepte volontier. C'est pour me donner du courage.

Je me balade dans la salle à la recherche de mon cauchemar.

Mon plus grand cauchemar.

Et j'allais tout faire pour le retrouver et qu'il se fasse achever. Ce vieux dégueulasse.

Il y a 2 ans il était déjà répugnant. Aujourd'hui il doit être à vomir.

Alors que je regardais les gens danser perdue dans mes pensées, je sens un doigt passer sur ma nuque.

- Numéro 58...

Je sursaute et me retourne.

C'était lui.

- Qu'est ce que tu fais là.

- Je suis venue m'amuser.

- Léon ne t'aurait jamais laissé partir 58, j'ai entendu parlé de toi.

Je le regarde dubitative, le plan ne va quand même pas tomber à l'eau en si peu de temps si ?

- Je me souviens de toi... Ça y est. Ton petit corps de salope. Tu dandinais ton cul sur ma queue.

Je deglutis. J'ai envie de vomir putain.

Il m'attrape le poignet et m'emmène dans le couloir à l'étage.

Bon vois l'avantage, il est monté tout seul.

Je regarde les numéro de porte... La 16 devrait être à quelques mètres sur la droite.

Il se rapproche de moi et bloque mon corps entre le mur et son gros corps répugnant.

- T'étais chaude avant. Tu ne veux pas me sucer avec ta bouche de petite pute ?

- Ça dépend, pas dans le couloir.

Mon dieu quel horreur...

Faut vite que je l'envoie dans la chambre qu'il se fasse tuer.

Mais c'est trop facile. Il ne se doute vraiment de rien ?

Il ouvre la première chambre qu'il voit.

Je le savais, l'emmener dans la 16 était mission impossible.

Il était trop fort, j'étais trop faible.

Je dissocie.

Et voilà c'est mort pour moi, encore une fois.

J'étais partie de la cave. Je n'étais plus censé être la salope 58.

Et mon premier violeur allait recommencer. Celui qui était maître de mes cauchemar. Celui qui m'avait volé ma virginité. Le chef de ce trafic.

Il voulu retirer ma robe mais le tissu fragile se déchire.

Moi, 58Où les histoires vivent. Découvrez maintenant