Moi, 58

~7~

Je sentais leurs mains sur mon corps.

- Je vous en supplie je ne peux plus...

Ils ne m'écoutaient pas. Mon corps était paralysé mais mon esprit était conscient, il me forçait à les sentir, les entendre.

- PAR PITIÉ STOP !!

Mes yeux s'ouvrent et je me relève d'un coup en sentant mon corps en manque d'oxygène.

Inspire...... Expire.....

1.....2.....1.....2....

Je me lève peu sûre que mes jambes tiendront mon corps. Et me dirige dans la salle de bain.

Mais j'entends la porte s'ouvrir.

Mais qu'il se mêle de ses fesses celui là...

Il se met dans l'encadrement de la porte.

- Tu m'as réveillé.

- Je m'en fou Hélios dégage.

Je suis encore tremblante, j'ai l'impression que leurs mains me touchent encore.

- Arès m'a dit.

- C'est pas le moment...

- C'est arrivé avec Fabrice c'est ça ?

- Perspicace dis donc.

- Lya.

Je lève la tête vers lui. Il ne m'a pas appelé 58.

- On va le retrouver et le tuer.

- Je veux qu'il souffre ...

- Je retrouverai tout les hommes qui ont participé et on les tuera un par un. Je te le promets.

Il se baisse vers moi d'une douceur qui me surprend.

- Ça va mieux ?

Je hoche la tête moins tremblante. Il est près de moi sans pour autant me toucher.

- Je ne savais vraiment pas que vous faisiez parti d'un trafic comme ça sinon jamais Arès n'aurai exécuter cette fille déjà, on ne vous présente pas de cette façon au public. Et on vous aurait toutes libérées.

- Alors laisse moi partir.

Il rigole.

- N'oublie quand même pas que tu es un joli cadeau d'anniversaire qui range parfaitement ma chambre, toi tu restes là.

Il se lève et s'en va.

Aah je le déteste.

Je tape le sol comme une gamine capricieuse mais je m'en fou.

Je suis fatiguée être prisonnière de connards, d'idiots, d'enfoirés.

Toutes les insultes ne suffiraient pas à satisfaire ma colère.

Je m'allonge sur le sol de la salle de bain.

La fraîcheur du sol me rappelle la cave. Je reste sur le dos et finit par m'endormir comme une idiote.

...

- Non mais j'hallucine elle est débile cette fille...

Je me réveille, sans avoir trop mal au dos heureusement.

- T'as pas dormi parterre quand même ?

Je regarde le sol de la salle de bain et je regarde Hélios.

- Je fais ce que je veux.

- T'as raison fais ce que tu veux je m'en fou, va me faire ma chambre maintenant.