Recueil d'OS

Tyler Galpin x Alycia

⚠️ Âmes sensibles s'abstenir, ici ça parle de meurtre avec une description pas vraiment joyeuse ⚠️

Et sans oublier une petite scène un peu olé olé, encore une fois rien n'est clairement dit mais c'est quand même beaucoup sous entendu, protégez vos mirettes jeunes lecteurs 👀

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Ce jour là, Alycia était en train de vaquer à ses occupations, c'est à dire l'écriture de son roman, comme chaque dimanche après-midi. Elle pensait avoir un moment de tranquillité, mais ça, c'était avant d'être coupée en pleine phrase par la sonnerie de son téléphone fixe.

A : C'est pas vrai...

Dit-elle dans un soupir. Elle l'attrapa et décrocha. En entendant le "allô ?", elle reconnu immédiatement la voix, celle de Tyler. Le chef de la police de Londres. Probablement encore un meurtre. Elle répondit donc d'un "allô ?" habituel, comme si se préparer à entendre que quelqu'un était mort devenait normal. Mais rien de ce qu'elle avait déjà entendu ne pouvait égaler toute l'horreur qui l'attendait.

T : On a encore un meurtrier sur le dos, et celui-là ne va pas te plaire.

A : Il vaut mieux que je vienne voir par moi-même, n'est-ce pas ?

T : C'est mieux oui.

A : Je me prépare et j'arrive.

T : Tu étais en train d'écrire n'est-ce pas ?

A : Oui.

T : Je suis désolé.

Il raccrocha aussitôt. Désolé de quoi, de l'avoir dérangé ? De ce qu'elle était sur le point de voir ? Aucune idée. Peu importe. Alycia s'habilla tranquillement, avec une belle petite robe rose pâle, une veste noire, et des chaussures à talon assorties à sa veste, munie de son sac à main avec un crayon et un bloc-notes à l'intérieur, comme si elle se rendait à un rendez-vous galant avec la mort.

Elle partit donc en direction du 2 place Voltaire, lieu du poste de police, en plein centre de Londres, non loin de la Tamise. Mais alors pourquoi appeler cette place Voltaire s'ils étaient en Angleterre ? Alycia ne savait pas, ne voulait pas savoir, ne pensez qu'à une chose, que c'était absurde. Elle n'aimait pas vraiment les Français à dire vrai, alors retrouver ce poète, qui de plus était misogyne, sur une des places qu'elle voyait souvent, cela l'agaçait passablement. Peu importe. Ce n'était pas le sujet le plus important, là, tout de suite. Un cadavre de femme l'attendait après tout. Pourquoi un cadavre de femme ? Voyons c'est logique ! Non ? 95 % des meurtres sur lesquels la police enquêtait étaient des féminicides, et les cinq autres pourcents étaient plus précisément des matricides ou des fratricides. Évidemment, tout ça est un peu extrapolé, mais la plupart des meurtres étaient sur des femmes. Alors pourquoi déroger à la règle aujourd'hui !

Quand Alycia aperçut plusieurs voitures de police au loin, elle sut que c'était ici qu'elle devait se rendre. La maison se trouvait non loin du poste de police. Arrivée devant, elle vit plus de médecins légistes qu'à la normale. Elle commença donc à sérieusement se demander quel genre d'horreur elle allait devoir affronter. Alycia s'approcha de Tyler qui avait l'air soucieux et regardait dans le vide.

A : Bonjour Monsieur Galpin.

T : Monsieur Galpin ? Sérieusement ?

A : Je plaisante, c'était juste pour voir si tu réagissais. Tu sais très bien que je ne t'appelle jamais par ton nom.

T : Quand tu auras vu l'intérieur, tu comprendras mieux ma tête. Je suppose que ça ne sert à rien de te demander ça mais j'aimerais vraiment que tu ne travailles pas sur cette affaires.