Les ruptures. Quand je pense aux autres, les ruptures, amicales ou amoureuses, m'évoquent tout un parcours semé d'embûches, un parcours complexe. Presque plus complexe que moi. On parle de processus par lequel passe une personne. La personne concernée passe alors par de nombreuses étapes comme la rancoeur, la tristesse, la colère et la lassitude. Les ruptures amoureuses. Puis les ruptures amicales. Rien de plus douloureux. C'est comme si l'on perdait une part de notre identité, un pilier existentiel. Un vide atroce. Je n'imagine pas ma vie sans mes amis. Puis ma rupture. La mienne n'a rien de complexe; la mienne est légère; une délivrance.
Armand, ce chapitre t'es dédié. La seule relation "amicale" que j'ai fini par rompre.
Notre relation a duré seulement 9 mois. Pour certains, c'est court. Pour moi, ça ne l'était pas. J'ai vu le temps passer, jusqu'à croire qu'il s'était arrêté par moment. Mais le 11 Janvier de cette année, tout a cessé. Qu'est-ce que je retiens de cette relation ? Toxicité, hypocrisie et masque. Tout n'était que mensonge. Je déteste mentir. Alors je me suis juste comportée comme je le fais avec les inconnus. Je ne me dévoile jamais et je laisse la personne croire ce qu'elle veut de moi. C'est exactement ce qu'il s'est passé. Parce que je sais, et je ne le sais que trop bien, que tout était faux. Peut-être était-il sincère ? Une sincérité emplie d'amertume, ça, oui. "Je vois" sont les derniers mots qu'il m'ait adressés par message. Avant cela, je lui ai dit "Disons que mes amis sont un peu moins ouverts que moi." Voyez où cela m'a mené. Une discussion finie par un mensonge. Mes amis sont ouverts. Aucun doute là dessus. Bien sûr, ces mots faisaient référence à ma naïveté. La fameuse.
Je suis naïve. Pas stupide.
Je savais qu'il me mentait. Toujours à agir comme la victime de l'histoire dans le but d'attirer ma pitié. Ca a fonctionné. Mais sûrement pas dans le sens souhaité. J'avais pitié, oui. Mais pas parce-qu'il était soi disant rejeté par tout le monde. Non. Parce-que tous ces mensonges l'ont rendu fou. Je ne suis pas la seule à être tombée dans son filet. Mais je sais, bien plus que quiconque, de quel côté il faut passer pour pouvoir s'échapper. Le plus long chemin. Celui qui fait mal. Mais c'est celui qui nous empêche de retomber dans ce filet. Alors il a craqué. Et j'ai gagné. J'ai été moi-même et il est parti. Je m'en doutais. Tout ce qu'il voulait, c'était de me mettre dans son lit. Et je le savais. Mais j'ai attendu. Et, au parfait moment, je lui ai fait face. Il s'est enfui. Plus de filet.
Avant qu'il ne vienne m'aborder, j'étais sans cesse en demande d'affection, masculine particulièrement. Puis, il est arrivé. Je me sentais oppressée en permanence et j'avais peur chaque fois qu'il me parlait. Je n'étais pas moi-même. Mais lui non plus. Enfin, il est parti. Il a fini par craquer et a révélé sa vraie nature. C'est ce qui m'a permis de couper les ponts avec lui. Je me suis sentie libérée.
Je l'ai rencontré par le biais d'un ami et, je ne sais par quel moyen, il est parvenu à trouver mon compte Instagram. Tout me mettait mal à l'aise. Mais je n'ai pas osé lui dire. J'aurais dû. Il faisait semblant et voulait juste de moi comme un moyen d'assouvir ses pulsions sexuelles. Je le savais. Je me taisais.
J'aimerai oublier cette personne. Parce qu'en raison de cette relation, je me suis de nouveau remise en question et mon manque de confiance en moi s'est décuplé. J'ai pleuré deux fois pour lui. Une fois parce que je m'en voulais de ne pas être honnête avec lui. Une autre parce que je culpabilisais de faire comme si je n'avais jamais craint les mots qu'il m'adressait. J'aimerai l'oublier oui. Mais je ne peux pas. Je n'y parviens pas. J'aimerai tant qu'il s'excuse. Qu'il me dises qu'il est désolé d'avoir fait semblant pendant si longtemps; Désolé de s'être fait passer pour quelqu'un qu'il n'était pas.
Désolée d'avoir agi de la même façon.
Malgré tout, je l'aime. Parce-que je sais. Je sais qu'au-delà de tout ce qui a pu se passer, il reste humain. Tout ce que je veux, c'est que quelqu'un lui permette de retrouver le droit chemin.
Je sais. Je suis naïve. Mais je suis humaine.
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Céleste et la Fleur du Bonheur [TERMINÉ]
NonfiksiJ'aime les ancolies. Elles sont associées à ce dont j'ai toujours rêvé : L'énergie, la joie, la chaleur. En d'autres termes, cette plante représente ce bonheur auquel j'aspire tant. Qu'est-ce que le bonheur ? Il est subjectif, propre à chacun. Il es...