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Promiscuous
–C'est ici que tu te cache, Misao.
Bordel moi qui pensais tomber sur personne, me voila face à face avec mon béguin du lycée.
En étant toute défoncée qui plus est.
Si jamais on m'avait dis que je serai face à Rintaro Suna entrain de rouler un join cacher dans la salle de bain à cette horrible fête, j'aurais ris.
Parfois, j'aimerais revenir au lycée, quand j'étais pas accro à cette merde. Mais on dirait que les mauvaises influences de l'université m'ont eu.
Je ne sais pas si c'est l'effet de la drogue, mais une forte envie de tenter quelque chose me submerge le corps entier.
Je me tourne alors vers lui et passe mes bras autour de son cou, ce dernier ne me repousse pas, au contraire, il pose ses mains sur mes hanches.
Rintaro tique lorsque mes yeux rencontrent les siens.
Il rit.
–T'es complètement éclaté toi.
Je rigole à mon tour avant de poser mon front contre le sien.
–Oui totalement, et je ne sais pas si c'est la drogue ou non, mais j'ai vraiment envie de t'embrasser là, maintenant, tout de suite.
Il souffle du nez avant de jurer dans sa barbe.
–Tu me fais vraiment de l'effet Misao...
Prononce-t-il avant de poser ses lèvres sur les miennes. J'approfondis le baiser en rapprochant nos corps l'un de l'autre. J'aurais vraiment, mais vraiment aimé que ce baiser dure toute une nuit si nous avions pas besoin de respirer.
A mon plus grand regret, il décolle nos lèvres après plusieurs secondes.
–Mais..., je ne te ferai rien tant que tu n'es pas sobre, mon ange.
Il me murmure ceci à l'oreilles, ce qui me provoque une explosion de papillons dans le ventre.
–Tu me torture Rin.
–Tu n'avais cas pas prendre de la drogue.
–Comme si c'était facile.
Je lève les yeux au ciel sarcastiquement.
–Arrête.
Je lève un sourcil intrigué.
–Arrête, quoi ?
–Arrête la drogue pour moi, mon ange.
Je détourne le regard. Ce n'est pas la première fois qu'on me dit ça, malheureusement.
–Tu n'es pas le premier à me le dire Rintaro.
–Et bien dans ce cas je serai le premier à vraiment te faire arrêter. Et tu sais pourquoi ?
Il m'attrape par le menton me forçant à regarder ses yeux jaunes de renard, son regard et si envoûtant, je comprends la moi du lycée qui était tombée raides dingue de lui.
Il finit par me souffler ces mots:
–Puisqu'à partir d'aujourd'hui, je serai ta drogue.
