La femme du bout de la rue

Chapitre 4 : champ libre ?

Pov Emma

Ce jour là fut bien différent. Je n'avais pas ete capable de me rendormir après ça. J'avais passée toute la nuit a cogiter sur toute cette histoire.

Je me rendis compte que le matin était arrivé lorsque le soleil vint traverser les fenêtres de chez moi. C'est alors que, du coin de l'œil, j'aperçus Regina partir de chez elle. Pour allez où ? Je l'ignorais. Mais je me dis que c'était pour moi une occasion en or.

J'attendis une dizaine de minutes afin d'être sûre qu'elle soit vraiment partie et me décidai enfin de sortir. J'avançais jusqu'au porche de la brune et sorti une epingle de ma poche que j'avais amenée pour l'occasion. Je me mis à crocheter la serrure et lorsque j'entendis le loquet se déverrouiller, je me redressai et avec toute l'hésitation du monde, posa ma main sur la poignée et ouvrit la porte. Je fus prise d'un violent frisson avant, avec réticence, d'avancer et de refermer la porte derrière moi.

Je fus alors prise d'un étrange sentiment. La maison semblait être plongée dans l'obscurité la plis totale. La seule différence, étaient les quelques rayons de lumière qui osaient traverser les pièces.

J'avançai lentement dans la maison et compris pourquoi tout semblait sombre. En effet, les rideaux étaient tirés, les volets étaient fermés et un silence de mort régnait dans le manoir.

En revenant sur mes pas, je fus face à l'escalier. Je fus alors poussé par une envie de monter. Je me mis donc à gravir les marches le plus doucement possible. A l'étage, ce fut le même scénario. Tout était clos, aucune fenêtre étant mise à découvert.

Je continua de marcher jusqu'à ce qui semblait être la porte de la chambre de Regina. Je l'ouvri et entrai dans la pièce. J'eus le souffle coupé. En effet, tout avait changé. La chambre avait perdu le peu d'humanité qu'il y avait avant. Désormais, tout était froid et rangé comme dans une pub ikea. J'observai plus attentivement la pièce et me rendit compte que le lit était fait tel un soldat aurait pu le faire à l'armée. Aucun plis, sur aucun drap. Et surtout, aucune photo. Rien ne laissait penser à la présence de quelconque vie à l'intérieur.

- C'est quoi ce bordel ?...

Soudain, j'entendis la porte d'en bas s'ouvrir.

- Merde !

Je me mis à chercher un endroit où me cacher et la seule chose à laquelle je pensai, était le dessous du lit. J'étais juste assez mince pour y passer, mais j'étais réellement écrasée.

Soudain, j'entendis des talons dans les escaliers. La brune montait. Mon cœur se mit à violemment acceler, je crus même qu'il allait lâcher. Au fur et à mesure des pas, ma respiration se saccada.