Un pas.
Un seul.
Uniquement un, et il serait libre.
Il franchit ce pas, ce seul et unique pas qui le séparait du vide ; de l'eau.
Celui qui le libérait. De tous ces fardeaux, de tous ce poid sur ses épaules.
Il tomba.
Encore et encore.
Toujours plus.
Encore, et toujours.
Il senti l'eau le frapper.
Il entendit son chant plus que mélodieux.
Cette voix qui chantait.
Qui chantait un mot.
Un seul.
Ce même mot.
Celui qui l'avait poussé à faire ce pas.
Celui qui, malgré tout, voulait aussi dire : " libération"
Un seul pas.
Un seul mot.
"meurs"
Peut-être y en avait-il eu plus finalement.
Mais c'est le seul qu'il avait entendu.
"meurs"
Encore.
Toujours.
"meurs"
Tel une mélodie.
Un chant de libération.
"meurs".
Cette fois, c'était la fin.
C'est fini.
"c'est bon."
"je suis mort, maintenant"