Chapitre 1: 15 avril 2006

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Aujourd'hui,je viens d'apprendre le décès de ma sœur jumelle, Sarah.

Vivantsur Angers pour mes études, je doit rentrer au plus vite dans monvillage natale Étretat.

N'étantpas en état de conduire, je décide de prendre le train et le car.5H30 de trajet à me demander ce qui à bien pu lui arriver. Je n'aieu que peu d'information de la part de mes parents au téléphone etj'ai le sentiments qu'eux non plus ne comprenne pas bien ce qui luiest arrivé.

Toutce qu'ils ont pu me dire c'est que Sarah a été retrouver sur lesrochers, au bas d'une falaise proche de chez mes parents. La piste del'assassinat ayant été écarté, la gendarmerie pense à unaccident ou à un suicide. Mes parents ne croient ni à l'un, ni àl'autre. Je n'imagine pas non plus, que Sarah est pu ce suicider maisla piste de l'accident me paraît également suspect. Sarah étaitquelqu'un de très prudent et jamais elle n'aurait fait quoi que cesoit qui aurait pu la mettre en danger.

Letrajet est long et je n'arrive pas à penser à autre chose. Jerumine sans cesse. Les rares moments où je commence à somnoler, dessouvenirs m'apparaissent et me fond me réveiller aussitôt, commesi je voulais fuir tous ces moments passé avec ma sœur ou avec mafamille.

Jefini par établir une liste de qui pourrait être présent aufunéraille. Mes parents, bien sûr, peut-être quelques membres dela famille qui n'habite pas trop loin, la famille étant dispersé auquatre coins du pays, des amis de mes parents sans doute et peut-êtredes amis de Sarah. Même si, soyons honnête, je n'ai aucune idée dequi son ses amis et s'ils sont nombreux.

Ilest vrai que depuis mon départ pour Angers, je n'ai pas été trèsprésente pour Sarah et je me rend compte qu'avec le temps je laconnaissais de moins en moins. Je le regrette maintenant.

J'arriveenfin à Étretat. Mes parents habitent à la sortie du village, dansun coin un peu isolé. Ne sachant pas l'heure exact à laquellej'arriverais, j'avais prévenu mes parents de ne pas venir mechercher, marcher jusqu'à la maison me ferai du bien.

Aubout d'une heure environ, j'arrive face au portail de la maisonfamiliale. L'allée est bordé d'arbres aux feuillages verts tendre.On sent que le printemps s'installe. Les premiers bourgeons et lespremières fleurs commence à percer. J'aime cette saison. C'est lasaison du renouveau.

J'avancedans l'allée, et plus je me rapproche de la porte d'entrée, plus jeme sent anxieuse. Ça fait tellement longtemps que je ne suis pasvenu.

Lamaison est devant moi, rien n'a changé.

C'estune grande maison du 19eme siècle de style néo gothique. Elle estatypique avec ses pierres de briques rouges, son balcon avec terrasseen bois, filant le long du premier étage. La terrasse tout en pierrequi se trouve tous le long du salon et de la salle à manger, offreune vue magnifique sur l'immense jardin.

Enentrant, je constate que mes parents sont absent, mon père m'alaissée un mot sur la table de la cuisine.

« Noussommes partis à la chambre funéraire. Nous serons de retour vers18h. »

Jeregarde ma montre, il est tout juste 14h45. J'ai donc le temps de mereposer avant leurs retours.

Jeprofite de leurs absences pour faire un tour dans la maison et voirtout ce qui a changé. Il faut savoir que ça fait maintenant troisans que je ne suis pas venu voir mes parents, suite à une dispute audernier repas de famille.

C'étaitquelques jours après Noël, je devais rester jusqu'au nouvel an.Lors d'un repas, ma mère m'a reproché de ne pas venir les voirsassez souvent, j'ai essayé de lui faire comprendre qu'avec mesétudes et mes petits boulots, ce n'était pas facile pour moi et queje ne pouvais pas m'absenter comme je le voulait.

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⏰ Last updated: Mar 02, 2023 ⏰

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la mer m'appelleWhere stories live. Discover now