PAPA EST MORT

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LA NOUVELLE LUI À ÉTÉ annoncée il y a quelques minutes...

Fernan Skool, comme à son habitude ce réveil vers dix heures, mais étant toujours fatigué il reste au lit, yeux fermés pendant plus de cinq minutes. Il ouvre les yeux, droit gauche, celui regarde la pièce dont il fait partie. Tout est dans le même état qu'hier, la télé, les livres de la beauté blonde, et la beauté blonde, sa vie est dans le même état qu'hier, pas de changement à l'horizon pensa t il. Fernan avait pris l'habitude de se réveiller avant sa petite amie, il aimait la regarder dormir, visionner cette œuvre d'art dont il est amoureux, rêver, vivre l'espace d'un moment dans la dimension où tout est possible. De même, il aimait songer, penser aux rêves que la beauté blonde accomplissait dans son esprit. Après quelques minutes au lit, la salle de bain  l'appellera, mais contrairement à ce qu'on pouvait penser, c'était lui qu'en avait besoin. Arrivé à la salle de bain, les gouttes commencent à tomber, l'une après l'autre, la cadence augmente considérablement, avec elle le visage de Fernan ce remplissait d'eau, la saleté acquise pendant la période de sommeil s'efface au fur et à mesure que l'eau et son visage faisaient contact. Les envies primitives raison de son entrée au lieux de nécessités furent rassasiés. C'était le tour de la beauté blonde, celle-ci rentre aux lieux, se colle à lui l'embrasse et ils ne font qu'un. Des nouveaux désirs primitifs font surface entre le tacte des deux êtres. 15 minutes plus tard il sortent des lieux, il fallait bien calmer ces désirs. Le reste de l'appartement devient plus petit sur mesure qu'un être formé des deux individus avance dans les pièces. On est à la cuisine, machine à café allumée, café préparé. Machine de tostade allumée, tostades faites, ils sortent des lieux avec leurs sèmes. Tous deux au salon, Fernan prend son tel, l'engin avait passé toute la soirée dans le salon à charger, leur chambre n'avait qu'une prise et la beauté blonde s'en était emparée dans un duel à pierre, feuille, ciseaux. Tel était une matinée ordinaire dans la vie de Fernan Skool...

L'engin allumé, plusieurs appels perdus font surface dans l'écran, avec des messages de la part des familiers. Il pensa en premier à son anniversaire, non, cette date il la connaissait par coeur, contrairement à la majorité des membres de sa famille, dont certains doyant des messages. Les messages dataient d'il y a une heure environ, soit avant son réveil. Le lecteur est plus connaisseur du contenu de ces messages que Fernan, donc ne lui faisons plus attendre. Message après message, la nouvelle devient de plus en plus réelle dans l'esprit de Fernan. Les condoléances, détails sur l'affaire envahissent son esprit, jusqu'à le remplir et provoquer l'éruption d'une phrase à haute voix.
-"Mon père est mort"
Cette phrase gênera plus d'éruptions cette fois de la part de la beauté blonde qui le regarda stupéfaite. Après quelques secondes de silence, celle-ci lâcha sa tasse et se lança sur son aimé, l'embrassa de baisers et commença à pleurer et lâcher des phrases peu compréhensibles à cause des pleurs quelles rejoignirent. Cela provoque quelque chose dans Fernan, quelque chose de plus grand que la nouvelle qu'il venait de lire. Une marée de pensées traversa son esprit, et tout se résout à une seule: Pourquoi elle pleurait?
"J'avais bien fait gaffe de dire qu'il s'agissait de mon père n'est ce pas? Pourquoi elle semblait plus touchée que moi? Où sont mes larmes, ma douleur, mon chagrin, mon debut de duel? Avait-elle par le seule contact de notre corps pris tous mes sentiments, toute ma douleur?"
Les pensées se faisaient de plus en plus nombreuses, le défunt n'avait plus de place dans l'esprit de son Troisième fils. Mais qui lui avait donné l'ordre de pleurer? de lui voler ses sentiments? C'était lui qui devait se sentir mal, pas elle!!! Il devait reprendre cette douleur, de ce fait il l'embrasa de plus en plus tandis que de la bouche atteinte, tandis que les larmes sortaient des yeux, les paroles continuaient à faire écho. La puissance avec laquelle, ses corps ce collaient été alarmante, mais la femme ne voulut rien dire, elle comprenait, au du moins c'était se quelle pensée , les sentiments de son homme. Mais celui si ne ressentait pas la même chose. Dans son esprit elle lui avait volé son moment, quelque chose faisait qu'elle ressentait des choses dont elle rêvait et cela le mis en colère. SA reste la, Skool lâche la beauté blonde et efface les larmes de son visage, action vaine, puisque des nouvelles larmes venaient remplacer celles effacées. Puis une impulsion lui vient, il ne pouvait plus rester dans cet endroit, l'air lui manquait. De ce fait il se leva, l'embrassa toujours en effaçant ses larmes, bu son café, pris sa veste et s'en alla de l'appartement. Plus qu'une seule âme dans celle-ci, une âme, six tostades,des larmes. La journée ordinaire de Fernan Skool prit fin, le matin à onze heures.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 04, 2023 ⏰

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