BOGDAN (Mafia Book) [RÉÉCRITURE]

38. Faire les choses à ma manière

(Chapitre pas corrigé, désolé...)

Aaron

— La vache, ce vieux schnock est plus riche que je ne le pensais. Savons-nous déjà qui est son conseiller financier ? demanda Lev en posant ses coudes sur le garde-fou en regardant devant lui.

— Naturellement. lui répondis-je en m'accoudant au muret, croisant mes bras sur mon torse.

— Mikhaïl Fedorov, multimillionnaire, après avoir volé à la Bratva et à la mafia russe une très grosse somme d'argent, il les a investis dans des affaires variées d'après ce que j'ai pu comprendre.

— Un vieux débris avec pleins d'argent, alors, hein ? lançai-je en plissant le nez.

— Il n'est pas allé très loin car sa première entreprise en Chine a très vite fait faillite. continue Lev en levant la tête au ciel.

— Mmh. grognai-je en fermant quelques secondes les yeux.

— Mais son entreprise en France a très bien fonctionné. Les français aiment la luxure, il a sur ce coup là, très bien utilisé son argent. Mais comme tu le sais déjà, pour pouvoir blanchir sa tune, il doit passé par la Russie et trouver des fournisseurs potentiels. Et où peut-il les trouver si ce n'est dans une fête où se réunissent les meilleures organisations et fournisseurs ? dit Lev en se tournant vers moi, son putain de sourire au lèvre.

— Ici même. crachai-je en levant mon menton.

— Exactement, donc son putain de conseiller financier se trouve ici même.

— Demande à Anthonin de faire une analyse de chaque personne se trouvant à cette soirée et toi, repère-moi ce batard de conseiller. Je vais chercher la gamine, et dès que tu l'as en vu, tu me fais signe et je le suis en voiture. dis-je en regardant l'homme devant moi pour le voir disparaître par la porte de secours.

Je décroisai mes mains et les passai dans mes cheveux avant de sortir mon téléphone et de composer le numéro de Nikolaï.

— J'ai fini, sort là avec toi, je vous retrouve dehors. lui dis-je en me dirigeant vers la porte.

— N-non, monsieur, je suis désolé, je-je l'ai perdu de vu, elle a courr-

Je n'eus même pas le temps de contracter la mâchoire qu'une silhouette ouvra rapidement la porte et arracha presque pratiquement son vêtement.

Lorsque je m'avançai et m'apprêtai à sortir mon arme, je reconnu la silhouette d'Aksana.

— Aksana ? sifflai-je surpris avant de la voir se retourner précipitamment, lâcher sa robe et fermer complètement les yeux, se laissant tomber.

J'accourrai vers celle-ci et la rattrapai de justesse. Elle était littéralement en soutien-gorge et venait de déchiré sa robe, d'où se dégageait une forte odeur d'alcool.

Je serrai la mâchoire, dégageai mon autre main avant d'attraper mon cellulaire et de composer de nouveau le numéro de Nikolaï.

— Ramène-toi tout de suite dans le toit avant que je ne te trucide ! lui balançai-je entre les dents.

Besporyadok !