Chronique d'Amina : Mission protéger la cité

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                                        Amina

"𝐿𝑒𝑠 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑗𝑢𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠.

𝐿𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑝𝑟𝑒𝑓𝑒𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙'𝑎𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑟, 𝑚𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑡𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 "𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒𝑠" 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑢𝑥, 𝑖𝑙𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑟𝑖𝑒𝑛.

𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑒́𝑐𝑟𝑎𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡. 𝑇𝑎𝑛𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑐𝑟𝑎𝑠𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠, 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒𝑠.

𝐶𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐̧𝑎, 𝑖𝑙 𝑙'𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒́𝑡𝑒́, 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟𝑎. 𝐸𝑡 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐̧𝑎, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑦 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒..

𝑁𝑒 𝑙'𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠, 𝑏𝑒𝑛𝑡𝑖.."   

C'est ce que mon père me disait toujours quand j'étais petite. Il est la personne que j'aime le plus sur cette terre. Il a toujours été un homme bon et pieux, c'était mon modèle, je voulais lui ressembler.. A chaque fois qu'il revenait du travail, même fatigué, il venait me parler, il jouait avec moi.. Il nous a toujours chéri, et protegé. Il se cassé le dos pour parvenir à nos besoins, et j'en suis fière, fière d'être sa fille, qu'il soit mon père.. Quand on est petit, on est tellement innocent. Je voulais rester avec lui pour toujours, je voulais voir son sourire, le voir heureux, mais.. Allah Azawajal en avait décidé autrement. Il avait décidé de le garder auprès de lui, de prendre les âmes de tout ceux qu'Il voulait. C'est ainsi : c'est le mektoub...

-On est arrivé à destination, mademoiselle.

Mes pensées s'effacèrent, tandis que je sorti de la voiture. L'air frais me tapa le visage, tandis que mes yeux continuaient de scruter les alentours de la cité : 3 bâtiments, des bancs de par et d'autre avec des jeunes comme des vieux parlant entre eux, des mères qui criaient sur leurs enfants par la fenêtre, des petits jouant au foot..

Le chauffeur descendit mes valises du coffre et me les tendit. Je le remercie et commençait à avancer vers l'endroit où j'étais sensée habiter. Mais je sentie des regards sur moi.

Étant entrain de regarder mon téléphone pour composer le numéro de mon chef, je relevais la tête et vis que pratiqueme't tout le monde me regardait.

En même temps, ils voient une meuf avec trois grosses valises plus gros que leurs vies, je les comprend un peu.

Qui t'as parlé à toi ?

Putain mais a chaque fois j'te le répète, arrête d'être aussi gentille, ça va te porter l'oeil un jour tu verras.

Je me reconcentrais sur mon chef qui décida enfin, après trois bip, de répondre.