Lorsque Le Parent Que Tu Dois Honorer Se Rallie Aux Ténèbres

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Il est écrit que nous devons honorer nos parents. Ainsi, pour moi, la seule personne qui pouvait toucher le cœur de mon père était notre Père à tous les deux. Dieu. Le Seigneur des seigneurs. Effectivement, Lui seul pouvait corriger mon père de ses actions insensées.

Je commençais ainsi à prier chaque trois heures. À minuit, à trois heures, à six heures et ainsi de suite. Puis, je remarquais que mon père m'évitait de plus en plus dans la maison. Il n'avait jamais été très proche de nous, mais j'avais l'impression que mon odeur le répugnait. Cela, jusqu'au jour où j'entendis des cris.

'Prunelle???' De sa voix grave, il m'appela. Je courus de ce fait, le cœur battant. Car pensant qu'il y avait un problème.

Arrivée dans le salon, vêtue d'une longue robe africaine, je vis un ténébreux nuage sur sa face. Il m'attendait juste à la fin de l'escalier, pendant que ma mère faisait défiler vers ses lèvres un verre de whisky.

Il dit donc, 'Nana !' Avec fureur. Et dès que la femme de ménage arriva, 'vas ramasser toutes les affaires qui sont dans la chambre que cette fille occupait et met les dehors.

'Quoi ?' Ne comprenais-je guère ce qui se passait, 'papa ?'

'Qui est ton père ?' Demandait-il alors que je fondis en larmes.

Il n'avait jamais vraiment agi comme un père dans ma vie. Seulement tel un tuteur. Pourtant, l'entendre dire ces mots me paralysait la joie.

Papa ne s'arrêtait point là. Il poursuivait. 'Tu as pris ces croyances idiotes de ta mère. J'avais pu m'en débarrasser un peu... même si une fois chaque année, elle me fait son coup d'y retourner. Mais toi... tu t'obstines à avoir comme proche cette personne qui n'a jamais rien fait pour moi.' Dit-il, 'Tu l'appelles papa, n'est-ce pas ?' Posa-t-il la question, 'eh bien qu'Il le devienne réellement parce que je ne veux plus de toi !'

'Mais... '

'Il n'y a pas de mais !' Hurla-t-il, 'Nana ! Dépêche-toi... ' parla-t-il alors que je ne me rendais pas compte de la scène qui se passait.

Après cela, il appela : "Abou !"' Et ce dernier arriva.

'Fais la sortir de ma maison ! Elle attendra ses affaires dehors.' Avant de se tourner vers moi et de me dire, 'et retient bien ceci ! Tu n'es plus ma fille. N'ose même pas espérer une seule pièce de ma fortune.'

Ainsi, le gardien me mena vers l'extérieur où j'avais attendu mes affaires. Le pauvre se sentait embarrassé.

Avec le peu d'argent que j'avais sur moi, je pris mes valises et j'allais à un motel.

Là-bas, j'avais peur. Je n'avais toutefois pas assez d'argent pour me reprendre un billet d'avion. Et avec ce que j'avais, sachant qu'il fallait manger et acheter des effets pour la toilette, il m'était urgent de trouver une autre solution.

Je ne pourrais pas vous cacher. À cette période, j'eus complètement rompu avec Dieu. J'avais brisé notre relation en arrêtant entièrement de prier ou de m'adresser à Lui. Que ce soit par des chants ou même dans mon cœur. Et lorsqu'Il faisait le premier pas, me parlant dans des rêves, où en envoyant des versets par la bouche d'autres personnes, je l'ignorais.

J'étais déboussolée. Finalement, j'avais donc quitté le motel. Ayant peur de la misère et ayant honte de ce que racontaient les gens, lorsque dans la rue, je sortais afin d'aller acheter de quoi me nourrir.

Oui, mes frères et sœurs, je n'eus même guère essayé de me demander si Dieu avait une porte de sortie pour moi. J'avais prêté mes forces à la paresse et au lieu d'essayer de chercher un boulot et de remettre cela entre les mains du Seigneur, j'eus abandonné.

Par honte aussi quelque part de perdre mon statut de fille de riche.

Ainsi, avec mes valises, je repartais chez mon père.

J'étais arrivée devant le portail et le gardien n'informa, 'mademoiselle... patron a dit que si on vous voit, on vous ignore. Je ne veux pas perdre mon boulot, s'il vous plaît.'

Pourtant, je dis une chose qui changea tout.

Ma Foi À Rude Épreuve.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant