Chapitre 9 : Mission : récupérer le téléphone

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PDV Izuku :

Je m'étais assis et avait parlé avec elle durant toute l'après-midi. Je le savais car mon estomac criait famine. Mais un bruit de moteur m'alerta alors je décida de me lever et de quitter la pièce, juste avant que je n'ouvre la porte je l'entendis ricaner dans mon dos.

-Tu me quittes déjà ? Ton chef te fait peur ?

-Il doit être rentré, il ne faut pas qu'il me trouve ici.

- Je ne lui dirais rien, mais seulement si tu me donne les informations que je t'ai demandées à son sujet.

-Je verrai. Dis- je

Elle esquissa un sourire avant que je ne sorte. Je remonta doucement les escaliers pour ne pas faire de bruit, puis délicatement fit glisser la bibliothèque qui me séparée de Bakugo. Je pouvais déjà sentir les gouttes de sueur perler sur mon front. J'espère qu'il n'est pas dans sa chambre. La porte s'ouvris finalement sur une chambre déserte et plongées dans l'obscurité. Il a l'air d'être vraiment tard. J'actionna le mécanisme du passage secret pour le refermer, les mains tremblantes.

Tout ce que je peux savoir sur sa localisation c'est qu'il se trouve dans la douche, je peux nettement entendre les bruits d'eau qui coule et ses affaires ainsi que son sac sont négligemment disposés sur son lit. Je devrais sans doutes m'en aller, mais je ne peux pas, il faut d'abord que je retrouve quelque chose : mon téléphone. Après mon arrivée il me l'ont prit et je suis persuadé que c'est Bakugo qui l'a.

Je dois à tous prix le récupérer et envoyer un message à Ochaco, elle doit beaucoup s'inquiéter et il ne faut pas qu'elle lance des recherches, ça pourrait leur mettre la puce à l'oreille.

Je commença alors à ouvrir les tiroirs du bureau; rien, je regarda sous le lit; rien, j'ouvris alors le tiroir de la table de nuit; rien mis à part...Mon dieu. RIEN, c'est mieux. Je scuta la chambre du regard à la recherche d'une autre cachette, où peut- il cacher mon téléphone ? Je me dirigea vers son placard et l'ouvris pour découvrir des tas de boîtes en carton, qui remplissent les étagères. Je les pris et les ouvra une part une aussi vite que je le peux, je n'ai pas de temps à perdre. Il n'est pas là ? Au dernier moment je vis une plus petite boîte noir cachée derrière les autres. Je la pris, elle contenait mon téléphone intacte. Prêt à me réjouir un détail m'alerta; l'eau de la douche ne coule plus. A peine eu- je le temps de m'en rendre compte que le verrou se tourna et la porte s'ouvris. Pris de panique je me cacha et m'enferma dans le placard. Je tremble de panique, priant intérieurement pour qu'il n'ouvre pas les portes de l'armoire je me fais tout petit. A travers la petite fente de la porte je peux le voir déambuler dans sa chambre comme un chien perdu pour finalement s'arrêter devant moi. Merde, non. Mon souffle est si saccadé que je peine à comprendre comment il peut ne pas avoir encore remarqué ma présence. Il reste là, devant la porte sans bouger, faisant d'autant plus accélérer mon coeur. Puis il commença à recoiffer ses cheveux, à toucher son torse sur le bout des doigts et à descendre sensuellement ses mains sur son corps dénudé mis à part un simple caleçon noire. Est- ce qu'il sait que je suis là ? Il se retourna ensuite et s'étira longuement dans un soupire rauque pour finalement retirer le seul bout de tissu qui recouvrait son corps, laissant à découvert son jolie fessier rose qui attira inévitablement mon regard. Il s'écroula ensuite dans un long soupire sur son lit.

Il est mort ? J'espère qu'il est mort. Non enfaite, je préfère le tuer moi même. Qu'est- ce que je fais maintenant ? Il dort ? Je ne sais pas si il dort, observant plus en détail je remarqua que son corps est parsemé de tatouages. De mon point de vu je peux distinctement voir deux d'entres eux. Un sur son dos, des sortes d'ailes d'anges déchu et un autre sur ses fesses, peace and love écrit avec son symbole. Assez étrange

La vengeance des coeurs -Bakudeku-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant