Chapitre 1 : Un nouveau départ

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Hash : Papa ? On arrive dans combien de temps ?

Papa : Dans deux/trois heures mon chéri, on y est presque.

Hash : Connecticut, nous voilà !

J'ai toujours admiré mon petit frère pour sa positivité et son courage. Cela fait maintenant cinq ans que notre mère est décédée lorsqu'il n'avait que quatre ans, pourtant il n'a jamais cessé de rayonner par sa joie de vivre.
J'aimerais pouvoir être aussi courageuse et positive que lui, mais ne me considère pas comme telle. Peut-être que je n'arrive pas à l'oublier car j'étais déjà âgée de douze ans lorsque notre mère nous a quittés. Elle était comme ma meilleure amie...

Soudain, la voiture s'arrêta, ce qui me fit sortir de mes pensées. Je vis mon père sortir de la voiture et m'ouvrir la portière, affolé. Il me tira alors par le bras et m'emmena dans ce grand bâtiment devant lequel nous étions garés.
Je lui demandai quel était le problème, mais il ne me répondit pas, sûrement ne m'entendait-il même pas, trop préoccupé par autre chose.

Soudain des larmes se mirent à couler le long de mes joues sans que je n'en comprenne la cause.

Je vis mon père discuté avec une dame habillée tout en blanc qui lui indiqua une pièce au fond du couloir.
Mon père m'entraîna alors à nouveau et nous foncèrent tout deux vers l'endroit indiqué. Il se rua alors sur la porte.
Une fois entrée, je ne vis rien d'autre qu'un large rideau blanc qui nous séparait moi et mon père du reste de la pièce. Curieuse, je glissai légèrement le rideau et c'est là que je la vis. Ma mère était étendue sur un lit avec deux femmes en blouse blanche, penchées au dessus d'elle. L'une d'elles avait sa main sur son poignet et ne dit qu'une phrase.

Infirmière : Heure du décès : 19h15.

Soudain, je sentis le poid de mes jambes s'alourdir, à tel point que je ne parvins plus à tenir dessus et m'effondrai.

Papa : Emy ? Chérie ? On est arrivés !

J'ouvris les yeux et j'eus comme l'impression d'avoir été téléportée. Le paysage que j'avais aperçu auparavant n'était rien d'autre qu'un nombre incalculable de voitures, roulant toutes sur la même autoroute, mais ce paysage si était complètement différent.
Il y avait de la verdure tout autour de moi, un pont au bout du chemin, qui survolait une grand lac. Je vis également deux magnifiques maisons disposées un peu à l'écart, devinant laquelle allait être la nôtre. Quelques cartons avaient déjà été disposés devant la maison par mon père et Hash.

Une dernière vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant